C’est grâce au fond parisien Jeito Capital que la start-up de la biotech SparingVision a levé 200 millions d’euros depuis le début de l’année. Elle annonce une nouvelle levée de fonds de 44,5 millions d’euros afin de pouvoir poursuivre sa recherche contre la dégénérescence rétinienne. Issue de l’Institut de la vision à Paris, SparingVision a été créée en juin 2016.
Une levée de fonds pour lutter contre la rétinite pigmentaire
Plusieurs fonds d’investissements ont participé au premier tour de table, avec notamment 4BIO Capital, du Pittsburg Medical Center Enterprise et d’Ysios Capital. Pamri les investisseurs ayant remis la main au pot, citons également Bpifrance et Foundation Fighting Blindness.
Cette nouvelle opération a pour but de financer le SPVN06, un traitement destiné à lutter contre la rétinite pigmentaire. Cette pathologie est en fait une atteinte génétique dégénérative de l’œil. Elle évolue progressivement d’une simple dégradation de la vision vers une cécité totale sur le plus long terme.
Grâce à cette nouvelle somme, la production du premier lot clinique du traitement, avec comme objectif principal le lancement d’une première étude clinique chez l’homme en 2021.
Une maladie qui concerne 2 millions de personnes dans le monde
De nombreuses start-ups positionnées dans le domaine de la E-Santé effectuent des tours de table pour lutter soient contre des maladies classiques comme les cancers, mais aussi contre des maladies rares et / ou dégénératives. Concernant la rétinite pigmentaire, cette pathologie touche tout de même 2 millions de personnes à travers le monde, qui se trouvent démunies en terme de traitement.
En France, elles sont 40 000, et cette dernière peut être provoquée par 60 gênes différents. Stéphane Boissel, nouveau CEO de la Biotech a été nommé dans sa nouvelle fonction lors de l’annonce de cette levée de fonds.
Il en a donc profité pour déclarer concernant le SPVN06: « Avec son approche singulière et agnostique de la thérapie génique, SPVN06 pourrait avoir une approche commerciale beaucoup plus large que la plupart des traitements de la rétinite pigmentaire actuellement en développement et sera utilisé comme référence pour construire un portefeuille de traitements économiquement viables dans le domaine de l’ophtalmologie »
Yvan Dupuy
