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Crédit photo: Happyfresh

La start-up Indonésienne Happyfresh annonce une levée de fonds de 65M$ en série D. Ayant développé une application dédiée à l’épicerie à la demande, la jeune pousse va pouvoir continuer à financer sa croissance via ce tour de table, mené auprès Naver Financial Corporation et Gafina B.V. Des investisseurs de second rang ont également pris part à l’opération, tels que TIC, LB et Mirae Asset Indonesia et Singapour.

Happyfresh: Un pionnier en Asie du Sud-Est

Happyfresh a été fondée en 2014 en Asie du Sud-Est. Son service d’épicerie en ligne à la demande, disponible via le développement d’une application, a été le premier du gendre dans cette zone géographique. Plus récemment, d’autres jeunes sociétés sont apparues sur le même segment, comme par exemple la start-up Coréenne Kurly.

Depuis son lancement, elle a étendu son activité sur marchés, dont Taïwan et les Philippines en 2016. Elle est également très présente sur ses marchés principaux que sont l’Indonésie, la Malaisie, et la Thaïlande.

Une croissance importante depuis 18 mois

La période de pandémie ayant entrainé un confinement a propulsé la start-up vers une croissance très importante, depuis les 18 derniers mois. Le trafic de son site internet et de son application a d’ailleurs été multiplié entre 10 et 20 fois de ce qu’il génère en temps normaux.

Dans un communiqué officiel, Guillem Segarra, son PDG, donne un peu plus de précisions sur ce fait:

« Nous constatons un grand changement dans le comportement des clients ; les taux de rétention et de fréquence ont considérablement augmenté tandis que la taille globale du panier n’a cessé de croître. Nous attribuons cela à un changement majeur de la part du portefeuille du hors ligne vers le en ligne, qui est là pour rester. »

Coté stratégique, les nouveaux fonds seront utilisés pour financer la croissance de Happyfresh, que cela soit en terme de produits et de services, mais aussi pour développer sa flotte de chauffeurs.

Elle compte également investir afin d’améliorer l’expérience utilisateur. Elle veut entre autre proposer de nouveaux moyens de paiement à ses clients afin de ne pas lâcher du terrain face à des concurrents sérieux, notamment comme Bigbasket en Inde qui a levé 60M$ l’an passé.

Yvan Dupuy

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