Chères lectrices, chers lecteurs,
La start-up Grenobloise Enlaps a misé sur un secteur sinistré qui semble pourtant lui réussit: celui de la photo et de la vidéo. Pour accompagner sa croissance, elle vient d’ailleurs de lever 3 millions d’euros auprès de La Caisse d’Epargne et BPI France, ainsi que BNP Paribas.
Une caméra auto-suffisante en énergie
Enlaps a su positionner sa caméra auto-suffisante en énergie auprès des professionnels. Sa caméra alliée à sa solution permettent en effet de “démocratiser le timelaps”.
Selon Antoine Auberton, cofondateur et CEO de la startup, le domaine du BTP et de l’évènementiel semble particulièrement intéressé par la technologie. Elle permet par exemple d’industrialiser la documentation d’un suivi de chantier, tout en offrant des possibilités marketing à moindre coût.
La jeune pousse a également complété son produit hardware par une suite logicielle qui remplace les prestations de services plus traditionnelles. Cette dernière permet de traiter un plus grand nombre d’images, avec une cadence de production plus élevée.
L’international en point de mire
Après 18 mois de commercialisation en phase intensive, plus de 2000 caméras ont été vendues, dans 50 pays étrangers. Mais la start-up ne compte s’arrêter là. Elle souhaite en effet accélérer à l’international, avec comme point de mire l’Europe, mais aussi les États-Unis. Cependant, son siège reste basé à Grenoble, et l’ouverture de bureau à l’étranger ne devrait pas intervenir avant plusieurs années.
Concernant sa caméra, elle compte la doter de nouvelles fonctionnalités. Les dernières versions peuvent en effet filmer des vidéos en 6K, un atout qui risque d’attirer de nombreux professionnels du segment.
Des fonctions d’analyse d’images et de floutage devraient également faire leur apparition, des fonctions qui sont largement demandées par les utilisateurs, notamment pas les sociétés intervenant sur des chantiers?
Yvan Dupuy