La célèbre maison mère de TikTok, Bytedance, vient d’annoncer l’arrêt de ses activités liées à la edtech en Inde. Jusqu’à présent, cette branche employait un moins de 40 personnes dans le pays, et tous ces employés seront licenciés. Le mois dernier, l’entreprise avait pourtant annoncé à la presse plusieurs nouvelles activités dans cette branche le mois dernier a donc pris une décision radicalement opposée à ses annonces.
Une solution alternative étudiée avant cette décision
Avant d’en venir à cette décision d’arrêt définitif de ces activités éducatives, le groupe avait étudié la possibilité pour les salariés Indiens concernés de travailler avec les équipes Européennes en place. La nouvelle n’avait pas été diffusée, car elle avait demander à la presse locale de garder le silence sur ce sujet, probablement déjà peut sûre qu’elle ait des chances d’aboutir.
Il semble décidément que ce marché soit compliqué pour l’entreprise, car en début d’année, Bytedance avait vu sa célèbre application sociale TikTok interdite par les autorités locales. Son entreprise liée au domaine de l’éducation, baptisée Snapsole, ainsi que son service de streaming musical Resso ont pu rester opérationnels dans le pays. L’an passé, elle a d’ailleurs embauché de nombreuses personnes dans le pays pour ces deux business.
Snapsolve, de son coté, était en concurrence direct avec l’acteur local Doubtnut. Il aide notamment les élèves de la 6ème à la 12ème année d’études à pouvoir trouver des solutions aux problèmes mathématiques.
Bytedance voulait investir dans la edtech l’an passé
selon le média caixinglobal.com, Bytedance avait prévu d’investir de manière importante l’année passée dans la edtech. Elle avait notamment été en pourparlers avec la start-up Indienne Lido, concernant un investissement potentiel dans celle-ci.
Le contexte était à l’époque favorable, car la période de confinement lié au Coronavirus avait entrainé une forte augmentation de la demande, liée aux cours en ligne. A l’époque, Bytedance avait cependant bien indiqué à la presse qu’il s’agissait seulement de discussions, et qu’il n’y avait aucune certitude quant à la finalisation concrète d’un accord.
LIdo était en effet une très bonne porte d’entrée pour Bydance, puisque la start-up fournit aux élèves des services de tutorat en ligne, et comptait déjà pas moins de 5000 élèves utilisant soit son site, son application.
Yvan Dupuy