geev

Chères lectrices, chers lecteurs,

Spécialisée dans le don d’objets entre particuliers, la start-up Bordelaise Geev lève 3 millions d’euros. Elle compte s’internationaliser et recruter de nouveaux profils.

Seulement trois ans d’existence

La start-up Geev a été lancée il y a presque trois ans, à l’initiative de Hakim Baka et Florian Blanc. A l’époque l’idée nait d’un proche qui suggère l’idée, et le service sur Facebook s’appelle à l’époque “adoptes un objet”.

L’entreprise réalise alors sa première levée de fonds d’un montant de 200 000 euros, et rebaptise sa dénomination sous le nom de “Geev”, qui renvoi à l’expression “Give” (donner), en Anglais.

La jeune pousse connait un succès immédiat, avec près de 1 million de téléchargements. Chaque mois, elle permet l’échange de 60 000 à 70 000 objets. En juin, elle comptait près de 200 000 utilisateurs actifs.

Plusieurs investisseurs injectent par la suite des fonds (3 millions d’euros) pour permettre à la jeune pousse de changer de dimension, avec notamment Daphni, Omnes et BNP Ventures, accompagnés par Emmanuel Guyot fondateur de Digitick (rachetée par Vivendi) et Séverine Grégoire, fondatrice de Monshowroom.com.

Hakim Baka déclare:

“Notre modèle économique repose sur la proposition de services associés à notre plateforme gratuite d’échanges d’objets.Nous allons mettre en place un Geev payant permettant de simplifier son utilisation, ou d’alerter les “Geevers” en recherche d’objet. Avec ces moyens nous allons finaliser nos recrutements nécessaires. Nous serons une vingtaine à Bordeaux d’ici la fin de l’été”

Le créneau présente l’avantage de ne pas présente de concurrence majeure. “nous contrôlons chacun des annonces avec la mise en ligne” ajoute Hakim Baka.

Pour lui, le marché du don d’objet ne présente pas de frein.

Yvan Dupuy