Chères lectrices, chers lecteurs,
Décidément, Uber n’en finit pas d’innover. C’est à l’international, et plus particulièrement en Australie, qu’elle a décidé de tester son nouveau concept: la location de sous-marin à la demande. Baptisé ScUber, cette prouesse est en fait destiné à démontrer les savoir-faire de l’entreprise en matière d’innovation.
Une opération à durée limitée
Le VTC à la demande, lié aux axes routiers, ainsi que les nouvelles mobilités ne sont-ils plus suffisant ? C’est la question que l’on peut légitimement se poser, lorsqu’on découvre qu’avec ScUber, la société veut s’attaquer aux fonds marins.
C’est en partenariat avec l’office du tourisme du Queensland que l’opération a pu être lancée. Cette location de sous-marin à la demande permet, dans un premier temps et à titre démonstratif, d’explorer la Grande Barrière de Corail.
Le submersible est totalement électrique, et donc écologique. Il est capable descendre à 500 pieds de profondeur. Il est également capable de naviguer pendant 4 heures d’affilée, et peut se diriger à l’aide d’une simple manette, à la façon Playstation.
L’opération commence aujourd’hui, et sera accessible à Heron Island , à la pointe Sud du plus grand massif Coralien du monde. Du 9 au 18 juin prochain, Scuber s’installera par la suite plus au Nord, dans la zone touristique de Cairns près de la ville de Port Douglas.
Une démonstration a but caritatif
Si elle rencontre un certain succès auprès du grand public, l’opération pourra être pérennisée, voire même étendue. Un tel service n’est cependant pas accessible aux plus modestes, puisqu’un tel service coûte la bagatelle de 3000 dollars australiens (soit environ 2000 euros). Cependant, la prestation inclut une excursion en sous-marin d’une heure, un transfert aller-retour en hélicoptère (survolant les plus beaux sites), ainsi que la possibilité de passer une demi-journée sur place pour poursuivre une exploration en masque et tuba.
Si la prestation est sans aucun doute démonstrative des capacités d’Uber en matière d’innovation et de possibilités, elle n’est pas lucrative, mais caritative. “L’ensemble des recettes sera reversé à l’association Citizens of the Great Barrier Reef, avec qui nous sommes en partenariat autour de cette opération“, précise Susan Anderson, directrice générale de la firme en Australie et en Nouvelle-Zéland.
Yvan Dupuy