Robot de livraison
Le véhicule autonome de livraison de produits frais

Chères lectrices, chers lecteurs,

Alors qu’à Washington, Amazon est en train de tester de manière opérationnelle son robot de livraison autonome, d’autres acteurs de la grande distribution souhaitent aussi avancer en ce sens. C’est le cas de la Ahold Delhaize et sa chaine de magasin Stop and Shop. La chaine vient en effet d’annoncer le lancement d’un futur service de livraison par robot autonome, ressemblant au modèle Amazon.

Des tests printaniers à Boston

C’est dans un communiqué de presse que la société a annoncé son projet. On y découvre d’ailleurs que les tests auront lieu à Boston, au printemps prochain. Ces derniers seront menés en collaboration avec la start-up Californienne Robomart.

Stop and Shop compte proposer plusieurs formats de produits frais, de produits d’épicerie, et de kits de repas: “Nous exploitons les nouvelles technologies afin de rendre l’achat plus facile, c’est-à-dire en apportant le magasin aux clients ( Mark McGowan, président de Stop & Shop. )

La vidéo de démonstration sur la livraison de produits frais en véhicule autonome

Une livraison “porte à porte”

Concrètement, le client lance son application. Après avoir crée un compte , il attend le véhicule autonome arriver devant chez lui. A son arrivée, il peut déverrouiller les portes de celui-ci, et prendre ce qu’il souhaite. Robomart enregistre alors les produits choisis, et envoi la facture par mail. Une fois les portes fermées, le véhicule part vers sa prochaine tournée.


Pendant des dizaines d’années, les consommateurs ont eu la chance de se faire livrer leurs courses par les commerçants locaux. Nous sommes convaincus qu’en utilisant une technologie sans conducteur, nous pouvons recréer ce niveau de facilité et d’accessibilité

Ali Ahmed, fondateur et dirigeant de Robomart

Contrairement à Amazon Go, aucun encaissement n’est nécessaire, puisque le client va payer uniquement ce qu’il choisit, et ayant communiqué son moyen de paiement au préalable.

Une occasion pour le consommateur de choisir ses produits frais (on peut même imaginer des produits de producteurs locaux ), tout en ayant à faire à des véhicules régulièrement ré-alimentés en denrées. La société n’a toutefois pas souhaité communiquer les lieux, ni la fréquence.

Du coté de chez Stop and Shop, c’est l’opportunité pour elle de pouvoir poursuivre sa croissance, sans avoir à ouvrir des magasins physiques ou des points relais, dont on connait les frais important de fonctionnement.

Reste à savoir quand ce type de technologie et de service débarqueront en France…

Yvan Dupuy