van arrival

Tout va bien pour la start-up des véhicules autonomes Arrival. Cette dernière vient en effet d’annoncer que son van de livraison électrique avait pu terminer sa première livraison dans un dépôt de colis, ce en toute autonomie. Il s’agit donc d’une première pour “l’Arriving Van”, qu devrait par la suite pouvoir effectuer des essais grandeur nature sur route ouverte. Une nouvelle qui vient agrémenter sa récente commande de bus électriques de la part d’Anaheim Transportation Network.

Un véhicule entièrement fabriqué par Arrival

La jeune pousse, basée à Londres, a fabriqué ce van électrique autonome de A à Z, tout comme d’ailleurs l’ensemble de ses autres véhicules. Elle fabrique donc ses propres composants, logiciels, et maitrise ses propres processus d’assemblage. Un process qui lui permet d’optimiser tous les aspects de sa production.

Elle fabrique et commercialise également des modules intégrables pour ses clients. C’est le cas notamment de son système de conduite automatisé, qu’elle va plus tard revendre à ses clients de bus électriques.

Concernant la prouesse réalisée par le van d’Arrival, l’essai a été effectué dans un entrepôt de colis, au Royaume-Uni. Il a effectué avec succès toutes les opérations classiques d’un conducteur de flotte commercial embauché, sur une journée moyenne, et ce en toute autonomie.

intérieur van arrival
L’intérieur du van Arrival

Un projet global appelé Robopilot

L’ensemble des projets et véhicules autonomes ont été développés par Arrival dans le cadre d’un projet global appelé Robopilot. Ce dernier a pour but de mieux cerner les besoins du public concernant ces nouvelles mobilités, mais aussi mieux connaître le marché d’une manière globale.

Max Kumskoy, responsable de l’assistance à la conduite avancée et des systèmes de conduite automatisés confie la vision entrepreneuriale de la jeune pousse:

“Chez Arrival, nous construisons des technologies supplémentaires qui aideront les conducteurs. Les manœuvres de dépôt sont les parties les plus sujettes aux accidents du quart de travail d’un travailleur et avec notre technologie, nous espérons introduire une plus grande sécurité en éliminant les erreurs de conduite humaines qui se produisent dans des environnements confinés. Nous commençons par un environnement contrôlé fixe dans le dépôt, où nous sommes vraiment en mesure de tester et de valider notre technologie. Nous pouvons alors comprendre comment il fonctionnera sur la voie publique, dans nos véhicules, et comment il pourra être mis en œuvre dans le monde entier.”

Sur le plus long terme, Arrival va plutôt miser sur la vision par ordinateur, plutôt que de miser sur les équipements de détection plus classiques qui équipent les véhicules autonomes habituels (caméras, radars, lidars…).

Actuellement, la société affirme qu’elle est capable de fournir des véhicules couvrant trois niveaux d’autonomie différents (0 à 3). Après ce premier essai concluant pour son van, ce dernier sera testé sur les routes du Royaume-Uni.

Yvan Dupuy

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