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Le patron de Knotel, l’un des principaux concurrents de Wework, affirme que le modèle de cette dernière, qui fait figure de leader sur le marché, sera bientôt dépassé. Ce dernier affirme également que, d’içi deux ans, sa société serait plus importante que son principal concurrent. Belle ambition.

Une levée de fonds de 400 millions de dollars

Afin de réussir dans ses ambitions, Knotel a levé des fonds à hauteur de 400 millions de dollars, pour une valorisation global à plus d’une milliard de dollars. Cette opération a été menée par Wafra, l’un des plus important bras financier du fonds souverain du Koweït.

« Nous avons développé un modèle différent. Nous avions constaté qu’il y avait un manque pour les sociétés moyennes, de 20 à 500 employés, entre le co-working et le bail classique. »

Frank Zorn, fondateur de Deskeo (start-up rachetée par Knotel)

Les deux entrepreneurs ci-dessus ont donc constatés qu’en grandissant, les entreprises ont des besoins auquels le co-working ne répond plus, comme la confidentialité ou la culture d’entreprise. C’est ainsi que Deskeo (qui deviendra à terme Knotel) aménage les espaces avec leurs clients, à la manière d’un gestionnaire d’immeubles, avec des contrats plus flexibles.

Deskeo a accompagné plusieurs start-ups en phase de lancement, comme par exemple doctolib ou Privateaser, mais aussi de plus grandes entreprises, comme Shell et son siège Parisien.

Nouveaux services et développement à l’international

Avec cette nouvelle manne financière, Knotel compte se développer à l’international, et sur le reste du territoire Américain, car elle occupe le terrain pour l’heure à New York et San Francisco.

Déjà présente à Londres, Paris, Lyon, São Paulo, Rio ou encore Berlin sur plus de 370 000 mètres carrés, elle va se lancer à Amsterdam, Dublin, et en Asie.

« Nous développons aussi une ligne de mobilier modulaire et travaillons sur la flexibilité, par exemple pour agrandir une salle de réunion en moins de deux heures », ajoute Frank Zorn

Mais Wework, de son coté, est loin d’avoir renoncé. Son introduction en bourse, prévue pour le 3 septembre devrait lui rapporter plus de 3 milliards de dollars. Elle vient en outre de lancer son offre pour les grandes entreprises.

Yvan Dupuy