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L’agribot de Farmwise en pleine action Image Credits: FarmWise

L’automatisation des tâches agricole est un domaine vaste, dont les limites sont difficiles à cerner. Plusieurs sociétés de robotique s’y intéressent, à l’instar par exemple de la start-up Farmwise, qui vient de séduire un investisseur à hauteur de 14,5 millions de dollars.

Un agribot de désherbage au stade de prototype pour l’instant

L’agribot développé par la start-up n’en est, à l’heure actuelle, qu’au stade de prototype. D’aspect, il ressemble à un véhicule de transport de troupes. Mais, dans la réalité, il n’en est rien. Tel un instrument de précision, il scrute le sol pour détecter les mauvaises herbes envahissantes parmi les cultures et les arrachent soigneusement.

Dans un communiqué de presse, son Directeur, Sébastien Boyer, a fait une déclaration concernant sa dernière opération en terme de financement:

«Chaque jour, un robot FarmWise peut désherber les cultures pour nourrir une ville moyenne d’environ 400 000 habitants. Nous améliorons actuellement l’ampleur et la profondeur de notre technologie brevetée de détection des plantes afin d’aider les producteurs à suivre davantage leurs processus et leurs cultures.»

Une opération menée auprès de Calibrate Ventures

L’opération a été menée auprès du fonds Calibrate Ventures. Ce fond est convaincu de l’intérêt d’une telle technologie, car les agriculteurs semblent adorer cette dernière, si elle fonctionne parfaitement à l’avenir. Mais, pour l’heure, elle ressemble plus à une capacité qu’une compétence parfaitement aboutie.La démarche de l’entreprise est donc prudente, dans le sens ou des erreurs pourraient avoir de lourdes conséquences, notamment sur les vastes champs de culture que sont la majorité des exploitations américaines.

Dans un tour précédent, la société avait déjà levé la somme de 5,7 millions de dollars; après ses débuts lors de la journée de démonstration de l’alchimiste Accelerator en 2017.

Cette nouvelle phase de financement devrait permettre à Farmwise de passer du prototypage à la commercialisation, bien qu’il soit difficile d’imaginer qu’elle puisse construire une poignée de machine avec cette argent.

En attendant, la société continuera à développer son intelligence artificielle qui propulsera cet engin volumineux et attachant.

«À l’avenir, nos robots joueront de plus en plus le rôle de médecins spécialistes des cultures, surveillant leur santé et ajustant les interventions ciblées en fonction des besoins de chaque culture», a déclaré Mr Boyer.

Quel agriculteur ne voudrait, en effet, voir toutes les plantes de son champ inspectées numériquement ?

Yvan Dupuy

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