TikTok, l’application la plus populaire aux États-Unis, était visée par une interdiction de fonctionnement dans le pays, suite à un décret de la part du président Donald Trump. Mais, coup de chance pour le réseau social, une juge a décrété vendredi de ne pas appliquer une partie du décret.
Une demande venant de freelances rémunérés par TikTok
La demande de réexamen du décret fait suite à une demande de trois freelances qui devaient être rémunérés par le célèbre réseau social. Ces derniers ont en effet saisi un juge du tribunal de Pennsylvanie et on demandé à ce qu’une partie du décret soit purement et simplement suspendue.
En effet, i était mentionné dans celui-ci qu’il était interdit à des entreprises Américaines de fournir des prestations à TikTok, et des services essentiels, comme par exemple l’hébergement en ligne. Fin septembre déjà, un juge de Wahsington avait empêché l’administration de Trump de contraindre les plateformes de téléchargement d’applications mobiles à retirer TikTok,
Il s’agissait en fait de l’application de la première partie du décret , où Donald Trump évoque notamment les risques de transfert de données des utilisateurs vers la Chine, et évoque le danger que représente TikTok pour la “sécurité nationale”. IL avait d’ailleurs exprimé son souhait mentionnant que l’application passe sous pavillon Américain.
Les magistrats pointent Trump du Doigt
Pour les deux affaires mentionnées ci-dessus, deux magistrats évoquent le fait que Trump aurait largement outrepassé son autorité. Ils ont en outre estimés que TikTok , qui séduit largement les jeunes, bénéficiait des mêmes mesures de protection que les médias et supports de communication comme la presse, les agences de photographie ou les films.
Suite aux dernières possibilités évoquées de rachat de la branche Américaine par Oracle, TikTok préparé un projet selon lequel elle créerait une nouvelle société impliquant Oracle en tant que partenaire technologique aux États-Unis. Walmart, de son coté, serait quant à elle partenaire commerciale, mais les discussions sont toujours en course.
Yvan Dupuy