Chères lectrices, chers lecteurs,
Deux chercheurs de l’université de Washington viennent, grâce à l’intelligence artificielle, de détecter le taux d’obésité d’un quartier sans avoir à faire passer les habitants sur la balance.
Une corrélation entre les infrastructures et le taux d’obésité des habitants
L’algorithme en question est capable de détecter la corrélation entre les infrastructures d’un quartier donné, et le taux d’obésité des habitants. L’outil s’appuye sur Google Street View et ses images satellites, desquelles ils ont pu constaté l’impact des politiques d’urbanisme sur la santé des habitants.
Dans un article publié sur la plateforme de recherche JAMA Network Open, ils estiment que préoccupations sanitaires et problématiques urbanistiques sont intimement liées.
L’algorithme dévoile entre autre que les quartiers possédant beaucoup d’espaces verts et un certain nombre de chemins à parcourir entre les immeubles possède un taux d’obésité plus bas. Les espaces verts sont en effet synonymes de plus de richesse, mais également de plus de parcours à parcourir et donc une activité physique indirecte plus soutenue.
En outre, après avoir visionné 150 000 images satellites de 6 villes, l’intelligence artificielle sait désormais dans quelles villes se trouvent le plus grand nombre d’animaleries, potentiellement habitées par un grand nombre de propriétaires de chiens, et donc susceptibles de marcher davantage que la moyenne.
Yvan Dupuy