Chères lectrices, chers lecteurs,
New York a décidé de se lancer dans l’aventure des vélos sans bornes d’attache en libre-service. Elle a lancé vendredi dernier une phase de test dans des quartiers excentrés, et non desservis par le service de vélos partagés City Bike.
150 vélos déployés dans la péninsule de Rockaways
Vendredi dernier, ce sont près de 150 vélos qui ont été déployés dans la péninsule de Rockaways, près de l’aéroport international J.F. Kennedy , prisé notamment pour ces grandes plages de sable a indiqué la mairie dans un communiqué.
Deux sociétés ont été retenues pour ces phases de tests: Pace et Lime, société dans laquelle a notamment investi Uber et Alphabet, maison mère de Google. Cette dernière devrait d’ailleurs proposer près de 400 vélos utilisables via applications sur smartphones, moyennant un demi-dollar la demi-heure pour la plupart.
D’autres tests seront menés avec quatre autres sociétésdont Jump, Uber, et la chinoise OFO. Elles doivent démarrer dans quelques semaines à Staten Island, île reliée au reste de New York par un pont routier et un ferry, mais privée de métro.
Ces services de vélos sans bornes sont en pleine croissance à travers le monde, encouragés notamment par les investissements d’Uber, son rival Lyft, et d’autres sociétés développant des moyens de transport reposant sur des applications de smarphones.
Plusieurs villes ont déjà devancées New York en la matière, dont capitale fédérale Washington, Seattle, Dallas et Boston.
Le seul point négatif du concept est que ces vélos sans attaches sont laissés n’importe où par les clients, s’empilant souvent dans des lieux fréquentés, contribuant à leur dégradation rapide.
Reste à voir, selon la ville de New York, si l’expérience se poursuivra ou non.
Yvan Dupuy