Chères lectrices, chers lecteurs,
Le géant du e-commerce Asiatique Alibaba confirme sa bonne santé. C’est sur le domaine du cloud computing qu’il veut cette fois se positionner. A l’instat d’Amazon Web Service, la société a lancé Aliweb (encore appellée Alicloud). Elle va, pour faire face à ce succès, ouvrir quatre nouveaux datacenters à l’étranger.
Investissement de 3 milliards en 5 ans
Les nouveaux sites d’Alibaba consacrés aux datacenters se trouveront dans ces pays respectifs: Francfort, en Allemagne, Tokyo, au Japon, Sidney, en Australie, et Dubaï, aux Emirats arabes unis.
A vrai dire, le cloud computing n’est pas réllement nouveau pour le groupe, qui est présent sur ce segment depuis 2009. Seulement, ces services n’étaient disponibles qu’en Chine , jusqu’en 2015 tout du moins. A partir de cette année, le géant a étendu ces services de manière circulaire, notamment à Singapour, et à Hong-Kong.
L’extension à l’international représente un investissement global de 3 milliards, sur une durée de 5 ans. Stratégiquement, Alicloud a décidé de s’entourer d’alliés et de partenaires locaux: Vodafone en Allemagne, SoftBank au Japon, Meraas Holdings à Dubaï…
Une fois présent sur les cinq continents, Alibaba viendra donc se frotter sur les terrains d’IBM, Amazon, Microsoft, ou bien encore Google.
Cependant, il faut rester réaliste, dans la mesure ou , à l’heure actuelle, Alibaba reste 15 fois plus petit qu’Amazon We Services. Il peut cependant représenter un concurrent disruptif sur le long terme. En effet, l’ambition du patron, Jack Ma, est de venir bousculer la hierarchie en place d’içi 2020.
Aliyun croit à l’heure actuelle de 150% par an, contre 58% pour Amazon Web Services.
Yvan Dupuy