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Crédits: Pixabay

Chères lectrices, chers lecteurs,

Yahoo, l’un des sites les plus visités du monde, confirme son piratage de près de 500 millions de comptes. Il s’agirait d’une attaque orchestrée par une “entité liée à un état”. Une mauvaise nouvelle qui est annoncée, alors qu’il y a quelques années la société mettait un terme à plusieurs de ses services.

Un communiqué officiel sur le sujet

Afin d’informer les utilisateurs, Yahoo a publié un communiqué officiel sur le sujet. elle déclare: «Nous pouvons confirmer que des informations de nos utilisateurs ont été dérobées fin 2014. «Nous pensons qu’il s’agit d’une attaque provenant d’une entité liée à un État.»

Tous les utilisateurs concernés ont été prévenus par mail, et son invités à changer immédiatement leur mot de passe, information qui vient d’être relaté sur recode.

«Les informations dérobées sont des noms, des emails, des numéros de téléphone, des dates de naissance, des mots de passe hachés, des questions de sécurité et leur réponse», précise l’entreprise. «L’enquête ne prouve pas que des mots de passe en clair ou des informations bancaires auraient été dérobés.»

La piste d’un fichier de près de 1800 mails mis en vente sur le marché noir a été évoqué. Ce dernier contiendrait les informations de connexion, ainsi que des informations personnelles, tels que adresse, date de naissance.

A ce titre, les pirates pourraient également tenter de se connecter à d’autre réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter.

LinkedIn, Dropbox, Last.fm et MySpace touchés

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Les réseaux sociaux évoqués ci-dessus ont également été victimes de piratage. En 2012, Quelque 117 millions de comptes LinkedIn, 68 millions de mots de passe Dropbox et 43 millions d’identifiants Last.fm ont ainsi été dérobés cette année-là. En 2013, ce sont près de 417 millions de comptes myspace qui ont été piratés.

Alors que Yahoo est pleine revente à Verizon, Ces informations tombent mal, et pourraient amener le prix de la transaction à être revu à la baisse. En effet , la transaction doit encore être validée par les autorités de régulation.

Un phénomène qui préoccupe de plus en plus les réseaux sociaux, mais aussi les entreprises, qui sont de plus en plus exposées à ce type de risques.

Yvan Dupuy

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