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Chères lectrices, chers lecteurs,

C’est dans son usine située à Osaka, au Japon, que Panasonic développe son robot cueilleur de tomates. Un projet commencé il y a maintenant 4 ans. Il vise à Palier la pénurie de Main d’œuvre au Japon en automatisant la cueillette. Si au départ le projet était local, la firme, face à l’engouement des utilisateurs potentiels, compte bien le commercialiser dans le monde entier, notamment au Pays-Bas, mais aussi en Europe.

Objectifs: 3000 tomates cueillies par heure

Le robot comporte des bras articulés, des yeux et un cerveau. Une caméra compose les yeux, qui détecte la couleur, et donc le degré de maturité des tomates. Une caméra 3D à temps de vol guide quant à elle les bras dans la cueillette des fruits. Le cerveau s’appuie quant à lui sur un système de traitement d’images à intelligence artificielle, entrainé localement avec 10 000 images.En fonction de la plantation et de sa configuration, le robot peut se déplacer sur rails, sur des pieds ou sur des roues.

Déjà la troisième génération en terme d’évolution

Panasonic affirme que le robot en est déjà à sa troisième évolution. La première génération mettait environ 30 seconds pour cueillir une tomate. La dernière met quant à elle 10 secondes. Mais, pour Ryou Toshima, le Responsable du Projet, ce dernier est encore trop lent:

Il faudrait passer à une seconde pour le rendre compétitif avec les cueilleurs humains, affirme-t-il. Il nous faudrait aussi améliorer le taux de succès. Aujourd’hui, nous en sommes entre 60 et 70%. Nous visons les 100%.

Le taux de succès est mesuré quant à lui par le taux de tomates appréhendées par le bras et récupérées dans le panier de collecte. Les autres sont quant à elles tombées au sol ou n’ont pas été coupées.

Notre travail d’amélioration porte à la fois sur le logiciel, la chaîne de calcul et les mouvements des bras, précise Ryou Toshima. Notre objectif est de parvenir à un robot commercialisable dans un an.”

L’entreprise envisage également d’étendre la commercialisation du robot à la cueillette d’autres légumes comme les concombres, les poivrons ou les aubergines. La technologie de préhension pourra être également étendue à des robots pour des applications dans les entrepôts ou les magasins.

Yvan Dupuy