Chères lectrices, chers lecteurs,
Décidément, Yahoo n’arrêtera jamais de faire parler d’elle. Après l’officialisation en juillet du rachat de Yahoo par Verizon, ce dernier ne semble aujourd’hui plus prêt à débourser les 4,8 milliards de dollars prévus pour racheter la belle.
Yahoo coincée entre hack et piratage
Récemment victime d’un énorme vol de données, Verizon ne serait plus prête à payer les 4,8 milliards de dollars pour racheter Verizon, et souhaite négocier un rabais commercial.
Pourtant, l’été dernier, la firme avait signé un accord prévoyant le rachat pour la somme colossale de 4 825 800 dollars pour reprendre l’essentiel des activités de la société Internet pionnière.
L’opération commerciale prévoyait qu’il ne s’agissait pas d’une reprise directe, mais qu’une filiale serait montée pour l’occasion, qui permettrait une fusion avec AOL.
A l’heure actuelle, Tim Armstrong serait fortement préoccupé par le prix consacré au rachat, et souhaite payé la vraie valeur pour Yahoo.
Selon le New York Post, un rabais de l’ordre d’un milliard de dollars seait en cours de discussion, avec le top management de Yahoo. Cette somme permettrait à Verizon de couvrir les frais liés aux réparations de hack de la firme. Le nombre de comptes touchés à l’heure actuelle est compris entre 500 millions et 1 milliard de comptes victimes.
Une information cachée par Yahoo ?
Parmi les principaux problèmes rencontrés par Verizon, la date de l’annonce du piraage, qui ne lui parvenue qu’in extremis, c’est à dire lors de l’annonce officielle du 22 septembre dernier. Ce, alors que certaines personnes de chez Yahoo étaient parfaitement au courant. C’est notamment le cas de Mme Marissa Mayer qui n’aurait pas fait l’information en temps voulu, fait qui compromet donc la revente du cœur d’activité de la société.
Mais, ce n’est pas la seule problématique. On a appris récemement que la société aurait participée à un “programme espion” pour les services de renseignements américains. Ce dernier aurait scanné les contenus circulant sur son service de messagerie électronique.
Au vu des faits, la demande de Verizon concernant un rabais peut sembler tout à fait justifiée.
Yvan Dupuy