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Une ancienne ingénieure en logiciel de chez Uber poursuit la société en justice, après son licenciement pour avoir dénoncé des faits de harcèlement sexuel au sein de l’entreprise.

Un procès intenté cette semaine à San Francisco

C’est dans procès intenté cette semaine à la cour supérieure de San Francisco que Yingnan Li affirme avoir été victime de harcèlement, après s’être vue refuser une égalité de rémunération légitime et une promotion , puis avoir été licenciée pour s’être plainte de son traitement.

Elle s’est également plainte du fait que, en tant que immigrante chinoise, elle risquait de perdre son droit de rester aux Etats-Unis. Li a commencé à travaillé chez Uber après que la société l’ai recrutée chez Microsoft en juin 2017. C’est à cette même époque que le sulfureux Travis Kalanick ait été forcer de démissionner. Susan Fowler avait en effet dénoncé dans l’un de ses posts de blog des faits de harcèlement venant de Kalanick.

Plusieurs personnes dénoncées par Li

D’après le procès, Li dénonce plusieurs de ses collègues masculins ayant des regardes déplacés et insistant sur elle,. Certains se seraient également “frottés” contre elle, en affirmant qu’il s’agissait d’un simple accident.

Uber, de son coté entend bien se défendre ardemment. Un de ses porte-parole a d’ailleurs déclaré:

“Le procès intenté cette semaine par une ancienne employée mécontente est sans fondement et nous allons nous défendre vigoureusement”. La majorité des allégations énoncées dans la plainte ont déjà fait l’objet d’une enquête approfondie et aucune violation de la politique n’a été constatée.”

Le procès de Li met en cause également deux Responsables de l’Ingénierie toujours salariés chez Uber. Ces derniers lui auraient à plusieurs reprises crier dessus et interrompu lors de plusieurs réunions. Ils sont soupçonnés également de l’avoir exclue des projets de groupe pour l’ostraciser et de lui confier les tâches de secrétariat et d’administration qu’il n’avait pas confiées à ses collègues masculins .

Li affirme enfin qu’en dépit des louanges faites en faveur de son travail, plusieurs bonus auxquels elle avait lui ont été refusés.

Le procès est toujours en cours, mais sa défense affirme qu’elle aura droit à des indemnités pour préjudice psychiques, cette dernière souffrant désormais de détresse émotionnelle.

Affaire à suivre…

Yvan Dupuy

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