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Chères lectrices, chers lecteurs,

Lorsqu’on parle d’intelligence artificielle, on pense souvent à la robotique, aux véhicules autonomes, et bien sûr à l’automatisation industrielle. Pour de nombreuses entreprises travaillant à l’export, les coûts de traduction représentent un poste important de dépense dans le domaine des frais généraux. Les tarifs de traduction sont très variables, sur un marché concurrentiel, ce qui amène les acheteurs à explorer l’offre d’une manière poussée et de négocier de manière ferme. Imaginez par exemple la notice de 50 pages d’un appareil high-tech devant être traduite dans plus de 10 langues. Choisir le bon prestataire est un donc à la fois un enjeu commercial et technique. Face à cette tâche d’une ampleur colossale, l’intelligence artificielle vient désormais appuyer ces prestations, souvent lourdes et fastidieuses pour les prestataires offrant ces services.

L’intelligence artificielle au service de la traduction

Le fait de greffer l’intelligence artificielle a aussi été implémenté dans des objets connectés, fait que l’on a pu observer au dernier CES de Las Vegas. Différentes entreprises ont pu démontrer la capacité de leurs objets à pouvoir communiquer avec leurs utilisateurs de différentes nationalités avec aisance.
Citons par exemple les écouteurs “Pilot”. Rouges, blancs et noirs au design soigné, les petits derniers de Waverly labs traduisent 15 langues, pour un coût de 180 à 250 dollars. Mais, outre l’utilisation de l’intelligence artificielle sur ces bijoux technologiques, si on se positionne du coté entreprises, ces dernières vont utiliser l’IA dans leurs services de traductions et de rédactions. La complexité des différentes langues alliée à de nombreux termes techniques rend quelquefois les tâches de traduction particulièrement longues et complexes.


La notice d’un produit technologique traduite dans différentes langues peut demander des dizaines de relectures, et de corrections avant d’être validée par ce qu’on appelle dans le milieu un “bon pour publication”, et prendre le chemin des imprimeurs.


Un outil d’accompagnement plutôt qu’une automatisation complète


L’intelligence artificielle en matière de traduction n’est pas magique. En effet, l’être humain reste et restera au cœur de ces prestations de services. Seul un être humain est capable d’évaluer réellement la pertinence et la fidélité d’une bonne traduction, valable et compréhensible pour les clients. Dès lors, l’intelligence artificielle reste un outil d’assistance à la traduction pour traiter une globalité d’informations, mais une traduction plus fine et qui s’adapte vraiment au client autochtone ne peut être réalisé que par des professionnels en la matière.

L’intelligence artificielle au service de la traduction permettra donc aux entreprises de gagner du temps, d’économiser de l’argent et réduire le stress de leurs prestataires ou de leurs services.
Un confort non négligeable, dans un contexte où les cycles de vie des produits sont de plus en plus court.

Yvan Dupuy