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Crédits: Pixabay

Chères lectrices, chers lecteurs,

Toujours en avance sur les technologies du futur, Microsoft travaille, en collaboration avec l’université de Washington, sur les solutions de stockage du futur. Exit donc les disques durs à grande capacité et les salles d’archives, puisque la firme étudierait la possibilité d’utiliser la microstructure de l’adn comme stockage du futur.

Une collaboration avec Twist Bioscience

Baptisé “projet Palix”, Microsoft travaille en étroite collbartion avec la start up Twist bioscience. Ce dernier consiste à travailler sur la capacité de la structure de l’ADN à pouvoir stocker des données. Une chose difficilement pensable avec l’utilisation de disques durs…

Une solution potentielle au manque d’espace de stockage auquel nous pourrions faire face dans les années à venir. Le 7 juillet dernier, les deux sociétés ont réussi à stocker 200 mo de données dans des brins d’ADN synthétiques. Il s’agissait d’ un clip de 2010 du groupe de rock américain OK Go (connu pour ses vidéos ultra-créatives), de 100 livres et de la base de données de la réserve mondiale de semences Crop Trust, organisme fondé par l’ONU pour assurer la sauvegarde de notre diversité agricole.

Grâce à une telle technologie, les capacités de stockage seraient multipliées grandement. Luis Ceze, chercheur principal du projet et professeur agrégé d’informatique à l’Université de Washington déclare ainsi: “C’est mille fois plus que ce à quoi nous étiez parvenus l’année dernière. Montrer que nous étions capables d’appliquer nos méthodes à grande échelle était vraiment important pour nous”

A l’heure ou Facebook ouvre un centre sur l’artificielle à Paris et ou Google fait des acquisitions dans ce domaine, il n’en va s’en dire qu’elle pourrait être d’un grand intérêt.

Une technologie encore complexe

Encore en phase de tests et de développement, cette technologie est encore fragile. La conversion des formats se fait par codage binaire, puis sont ensuite transposés par des séries de lettres et de chiffres. la rediffusion de l’objet stocké est aussi complexe (technique de l’amplification en chaîne par polymérase).

Microsoft semble très confiante dans cette idée, qui, pour elle, reste sans limite.

Reste à savoir si la notion d’éthique humaine à été respectée lors de ces recherches, et si un potentielle commercialisation pourra ête acceptée par les gouvernements.

Yvan Dupuy

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