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Larry Page (Google) devant un véhicule volant

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le célèbre co-fondateur de Google Larry Page décide d’investir dans deux start-ups liées aux voitures volantes. Parmi ces sociétés, Opener et son véhicule volant “Backfly” fait partie des favorites.

Une voiture volante ne nécessitant pas de licences

Pour un prix qui devrait avoisiner celui d’un SUV, Opener continue de développer son hybride entre une voiture et un aéronef aérien. Avec le soutien financier de Larry Page, elle sort ainsi de l’anonymat, ce qui fut déjà le cas dès juillet dernier, alors qu’elle rejoignait les rangs d’Uber, Joby, Airbus, Boeing et KittyHawk – une autre start-up de voiture volante qui a reçu des millions de dollars de Page.

Invité dans les petits papiers de Google, Opener aurait reçu la visite de Alan Eustache, un ancien conseiller technique de Google, afin d’exposer comment elle comptait s’y prendre pour s’attaquer à ses ambitions aériennes. Les nombreux progrès fait récemment dans le domaine des batteries, systèmes de propulsion, et technologies de détection de l’évitement alimentant les frénésies de la part des investisseurs dans les voitures volantes.

Visionnaire Larry Page ? Probablement. On peut en effet miser sur le fait qu’une fois totalement abouties, ces voitures volantes pourront changer le quotidien d’un grand nombre de familles

“Cela pourrait résoudre une énorme crise des transports”, a déclaré Eustace. Il imagine un monde dans lequel les gens utilisent ces véhicules pour effectuer un trajet flash de 11 minutes entre Palo Alto et San Francisco, trajet qui prend actuellement 90 minutes ou plus aux heures de pointes…

opener team

Le team Opener rassemblé après un vol d’essais.

Backfly: un véhicule performant pour ses débuts

Le Backfly de chez Opener est capable de parcourir la bagatelle de 40 miles à la vitesse de 70 miles par heure. La problématique principale résidera cependant dans le fait que la classification du véhicule sera différente en fonction de la règlementation des différents pays. Mr Eustace affirme d’ailleurs que cela sera le plus grand défi à relever pour la commercialisation de ce type de véhicules.

Les premiers appareils Backfly commenceront à être vendus l’an prochain, mais les règles actuelles les limitent aux zone rurales. Aux États-Unis, ils sont considérés comme des avions ultra-légers ne nécessitant pas de permis pour pouvoir voler.

Du coté des spécialistes en aéronautique, certains semblent plus circonspects. C’est le cas notamment de Missy Cummings, directrice du laboratoire “Humans and Autonomy Laboratory” à la Duke University. transport aérien pour la NASA. Elle affirme pour sa part:

“Je pense qu’ils ont un concept intéressant et amusant, mais je ne vois pas ce projet faire du transport personnel à aucun moment dans les cinq prochaines années”

Concernant Opener, elle a été créée par Marcus Leng, qui a fait sa fortune en cédant une entreprise de fabrication en 1996.

La société compte actuellement 25 employés.

Yvan Dupuy