Chères lectrices, chers lecteurs,
Google et la Chine, c’est un peu “je t’aime moi non plus”. On connaissait les problèmes de censure imposées par le gouvernement auquel Google se confronte depuis longtemps. Après 7 ans de difficultés avec ce marché, elle décide de retenter sa chance de manière indirecte, en proposant son application Translate aux Chinois.
1,4 milliard d’internautes se connectent sur mobile
Avec le lancement de son application spécifique, c’est potentiellement 1,4 milliard d’utilisateurs auxquel s’adresse Google. Un porte-parole spécialiste de la société s’est exprimé sur ce sujet en affirmant: “Google Translate est disponible en Chine depuis plus de 8 ans. Aujourd’hui, nous améliorons notre application Translate pour nos utilisateurs chinois”
Selon cette déclaration, pourrait-on penser qu’il s’agit juste d’une simple opération marketing, pour faire une piqure de rappel aux utilisateurs ? Quoi qu’il en soit, Google confirme de son coté que l’application respecte toute les contraintes imposées par le gouvernement Chinois, et la censure. Pour preuve, l’application est d’ores et déjà disponible sur le Google Play Store Chinois.
Certes, l’application étant gratuite, Google n’en tirera pas de bénéfices, mais la stratégie réside plutôt dans le fait de contrer Baïdu, le principal moteur de recherche, utilisé par la plupart des Chinois.
Une coopération avec une société
Selon le site The Information, Google serait en pour-parler avec Netease, une société Chinoise spécialisée dans les jeux, pou relancer notamment Google Play. Début mars, un journal Chinois annoncait également des négociations entre Google et les hautes administrations chinoises. Google Scolar, dédié aux étudiants, intéresserait les autorités, car il permettrait de faire des recherches d’articles scientifiques intéressantes pour ces derniers.
D’autres fonctionnalités pourraient également être disponibles, tant qu’elles ne vont pas à l’encontre des mesures de censure et de respect de la vie privée, que le gouvernement surveille de près.
Tous les futurs services lancés par Google devraient donc ête au préalable approuvés par les autorités Chinoises.
Yvan Dupuy