Chères lectrices, chers lecteurs
Décidément, Google ne cessera jamais de nous surprendre…Elle vient en effet de déposer un brevet concernant plusieurs innovations destinées à agrémenter les salles de bains en objets connectés. Le tout pour votre bien-être bien sûr!
L’hygiène et la santé des occupants avant tout
Si nous ne l’apprenons qu’aujourd’hui, c’est fin juillet que l’entreprise a déposé un brevet auprès des autorités américaines. Parmi les objets concernés, citons par exemple : Des baignoires à ultrason, des lunettes de toilettes sensibles à la pression ou encore des miroirs destinés à déterminer si vous avez bonne mine…
Utilisés de manière complémentaire, ces objets permettraient de surveiller différents paramètres comme l’évolution des systèmes cardiovasculaire, nerveux, endocrinien, musculaire et tégumentaire de leur propriétaire, et de lui signaler éventuellement une anomalie. Le miroir décrit serait utilisé pour enregistrer la couleur de peau de son utilisateur au cours de l’année et en déduire le volume sanguin par pléthysmographie.
La baignoire aurait la capacité d’évaluer la pression sanguine à partir de l’étude des échos crées par des ondes sonores à haute fréquence.
En cas d’anomalie, ces objets enverraient automatiquement une alerte au médecin traitant de l’utilisateur.
D’autres acteurs déjà positionnés
Google n’est pas le premier à avoir investi ce créneau. Parmi la concurrence, citons par exemple Toshiba, Samsung ou encore Withings (que nous avons récemment évoqué avec son thermomètre connecté ).
Sur le segment, c’est Toshiba qui semble le plus avancé en terme de développement technologique. elle a notamment développé un miroir connecté qui permet non seulement d’afficher la météo et l’emploi du temps de son propriétaire, mais aussi le nombre de calories perdues la veille et sa fréquence cardiaque, enregistrés par l’intermédiaire d’un bracelet connecté.
De son côté, Panasonic a également développé un miroir connecté “à sa sauce”. Ce dernier est destiné à faciliter le quotidien de la gente féminine, permettant de tester virtuellement différentes variantes de maquillage. Baptisé Magic Mirror, l’objet repère les imperfections du visage et apporte des recommandations adaptées.
Pour en revenir à Google , elle n’en est pas à son coup d’essai concernant les objets connectés. En 2015 déjà, elle avait déposé un brevet concernant “wearable” capable de détecter les cellules cancéreuses. A cette époque, elle avait dévoilé d’ailleurs son projet “Baseline Study“, qui lui permet de collecter des données sur l’ensemble des projets menés.
Samsung et Huaweï, déjà positionnés dans le domaine du médical, travaillent également de manière assidue, afin de proposer de futures nouveautés, et gagner des parts de marchés.
Yvan Dupuy