Chères lectrices, chers lecteurs,
C’est désormais officiel, la célèbre firme de Mountain View Google a choisit le continent Africain pour ouvrir son premier laboratoire de recherche dédié à l’intelligence artificielle. C’est la ville d’Accra, la capitale du Ghana qui a été choisit pour cette première.
Un centre de recherche spécifique en intelligence artificielle
Ce nouveau centre se concentrera à des recherches spécifiques à l’intelligence artificielle.
« Nous sommes évidemment influencés par notre environnement, et nous allons nous concentrer sur certaines problématiques du continent, comme la santé ou bien encore l’agriculture », souligne Moustapha Cissé, directeur du centre.
Ce dernier, originaire du Sénégal, et diplômé en informatique de l’université Pierre et Marie Curie à Paris, prendra le commandement d’un groupe d’une dizaine de chercheurs venus d’Israël, ou encore du Canada.
[Vidéo]: Qu’est ce que l’intelligence artificielle ? – Alain Kiyindou
Le choix du Ghana n’est pas anodin pour Google. En effet, il y a beaucoup d’universités Ghanéennes qui sont à la pointe de la technologie, notamment dans le domaine de l’informatique, et des mathématiques. D’ailleurs, Google mise aussi sur ces talents, en participant à leur formation. Avec Blackberry ou Mastercard, elle a d’ailleurs lancé en 2012 l’institut Africain pour les sciences mathématiques. « Nous faisons une sélection sur le mérite et nous souhaitons que ce soit le meilleur master en intelligence artificielle au monde », ambitionne Moustapha Cissé.
Préserver le domaine agricole Africain
Dans un continent ou l’agriculture représente 70 à 80% de l’activité du PIB, de mauvaises récoltes peuvent avoir de lourdes conséquences. L’intelligence artificielle peut aider à détecter l’apparition de certaines maladies qui peuvent toucher les récoltes.
A ce titre, les chercheurs de la firme Californienne travaillent sur des applications pour smartphones qui permettent de photographier certaines plantes, et de déceler les signes avant coureurs de maladies.
D’autres domaines, comme la santé bien sûr, et la traductionpourront profiter de l’IA pour des avancées médicales d’une part, et le développement commercial d’autre part.
Yvan Dupuy