Chères lectrices, chers lecteurs,
Facebook aussi accélère dans le domaine de l’intelligence artificielle. Elle vient d’acquérir la start-up spécialisée en la matière Bloomsbury AI. Le prix de la start-up serait comprit entre 23 et 30 millions de dollars.
La technologie de Bloomsbury au service des fake news
Sur le site de Bloomberry AI, on peut lire la déclaration suivante:
« Nous avons commencé par construire une IA qui lit les documents texte et répond aux questions sur leur contenu (appelé Cape). Vous pouvez utiliser Cape sur vos propres documents ou sur votre site Web, afin que les utilisateurs puissent obtenir des réponses immédiates à leurs questions »
Dès lors, Facebook prévoit d’utiliser cette technologie pour lutter contre les fake news, qui deviennent un sujet problématique pour l’image du réseau social.
Crunchbase déclare que la société aurait déjà levé 1,7 million de dollars depuis sa création. Elle a été soutenue financièrement par des fonds comme Fly.vc, IQ Capital ou encore UCL Technology Fund et par William Tunstall-Pedoe, l’entrepreneur britannique qui a contribué au développement d’Alexa d’Amazon.
Facebook récupère ainsi des salariés spécialistes dans le traitement du langage naturel, dont le docteur Dr Sebastian Riedel, co-fondateur de la start-up. Il a également co-fondé la start-up Factmata, dont le but est de lutter contre la désinformation et le contenu abusif.
Facebook affiche ainsi sa volonté d’améliorer son image, ternie dernièrement par l’affaire Cambridge Analytics.
En France, une future loi pour lutter contre les fake news pourrait voir le jour, car ces dernières sont souvent diffamantes vis à vis des personnes, voire même des personnes morales. Les identités des personnes à leur origine pourront donc être remontées, et leurs auteurs poursuivis pour diffusion de fausses informations et diffamation.
Si toutefois, l’information jugée fake à la base est prouvée, la diffamation et la notion de fausse information ne sera donc pas retenue.
Yvan Dupuy