Chères lectrices, chers lecteurs,
Baptisée Rekognition, la technologie de reconnaissance faciale d’Amazon semble faire des tumultes aux Etats-Unis. Déjà utilisée pour reconnaitre et interpeller des individus, elle est l’objet de critiques de la part d’associations civiques Américaines.
Une dénonciation de la part des associations
Le fait qu’Amazon commercialise sa solution de reconnaissance faciale aux forces de l’ordre a été dénoncé par une quarantaine d’associations Américaines. Ces associations, emmenées par l’American Civil Liberties Union (ACLU), lui demandent d’arrêter d’alimenter l’infrastructure de surveillance du gouvernement.
Selon elles, ce produit mettrait en danger les communautés du pays, notamment les personnes de couleur et les immigrants, mais elle remettrait aussi en question la confiance qu’accorde les consommateurs dans Amazon.
Baptisée Rekognition, cette technologie, commercialisée par la branche Cloud d’Amazon, AWS est en effet déjà employée par les forces de l’ordre Américaine. C’est notamment le cas du bureau du Sherif de Washington County, dans la région de l’Oregon. Ce dernier a employé cette technologie pour réduire la durée d’identification nécessaire de suspects de deux à trois jours, a seulement quelques minutes. Elle a appréhendé son premier suspect dès ka première semaine d’utilisation du système, précisait la branche AWS dans son blog, en novembre 2017.
Cette dernière précise d’ailleurs:
“Vous pouvez extraire des données démographiques précises et analyser les expressions de tous les visages de photos de groupe, de foules ou de lieux publics tels que les aéroports et les grands magasins”
Une preuve, quelque part, que le système peut servir d’outil de reconnaissance de masse, ce que dénonce l’American Civil Liberties Union (ACLU).
Yvan Dupuy