Suite aux récentes controverses liées à sa nouvelle politique de partage des données, de nombreux utilisateurs de la célèbre application de messagerie Whatsapp, tendent à migrer vers d’autres messageries. Cette dernière, appartenant au groupe de Mark Zuckeberg a souhaité réagir rapidement. Elle lance donc une fonctionnalité d’authentification biométrique pour ses utilisateurs, aussi bien sur ses versions mobiles que web.
L’empreinte digitale au service de l’authentification biométrique
Le déploiement de cette nouvelle fonctionnalité va permettre aux gens de pouvoir s’authentifier via une empreinte digitale, un visage ou un balayage d’iris. Il faudra toutefois que l’ordinateur ou le mobile soit en mesure de prendre en charge l’authentification via scan du QR Code.
Cette fonctionnalité fait suite à ce que WhatsApp décrit comme une «actualisation visuelle» de la page Web WhatsApp sur les applications Android et iOS pour lier et gérer les appareils connectés à votre compte. La société laisse entendre que d’autres mises à jour seront bientôt disponibles.
Pour qu’elle fonctionne, il faudra toutefois activer sur votre smartphone la fonctionnalité d’authentification biométrique. Une fois cette démarche faite, elle apparaîtra aux utilisateurs avant qu’une version de bureau ou Web puisse être associée à un compte d’application mobile, qui repose aujourd’hui uniquement sur l’utilisation d’un code QR. Ensuite, seul le scan d’un QR code valide permettra de donner pleinement accès à la messagerie Whatsapp de l’utilisateur.
Concernant la mise en place du système, Whatsapp affirme que cette fonctionnalité sera disponible avec tous les appareils fonctionnant sous iOS 14 et supérieur avec Touch ID ou Face ID, tandis que sur Android, il fonctionnera sur tout appareil compatible avec l’authentification biométrique (Face Unlock, Fingerprint Unlock ou Iris Unlock). Elle livre en parallèle les instructions complètes sur la façon de l’activer.
Une évolution dans la lignée stratégique de Whatsapp
Finalement, cette nouvelle fonctionnalité rentre la logique d’évolution proposée par Whatsapp. En 2015, l’application avait proposé une version bureau de sa messagerie. Toutefois, la majorité de ses utilisateurs se trouvent sur mobile, et il est donc logique que la majorité des nouvelles fonctionnalités proposées le soient dans cette version.
Une stratégie qui semble payer pour Facebook, qui possède les deux messageries sociales les plus utilisées, en terme de part de marchés. Toutefois, ces récentes annonces sur une obligation de partage de données pour utiliser Whasapp ravive les traumatismes chez les utilisateurs du scandale Cambridge Analytica, sur lequel Zuckerberg avait du présenter ses excuses publiques.
Il faudra donc en voir si son utilisation est simple et apporte une réelle plus-value.
Fondateur de Neoproduits, Webmarketeur & Infopreneur, Yvan est diplômé en marketing international. Passionné de référencement, il décortique pour vous l'actu du e-commerce et des nouveaux concepts lancés sur internet.
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