Chères lectrices, chers lecteurs,
Selon le Wall Street Journal, Toyota va investir 500 millions de dollars. L’entreprise compte en effet rattraper son retard dans le développement des véhicules autonomes, ce en codéveloppement avec Uber. De fait, Uber serait ainsi valorisée à près de 72 milliards de dollars.
Un déploiement de flotte autonome pour 2021
L’information, confirmée dans le Wall Street Journal, permettra au modèle Sienna de Toyota d’intégrer un nouveau système combiné. Les observateurs spécialistes du domaine estiment en effet que la marque aurait pris un certain retard par rapport à ses concurrents.
On sait que ce n’est pas la première fois que Toyota investit dans Uber, puisqu’il y a deux ans, la marque avait déjà injecté un montant qui n’a jamais été divulgué. Quoi qu’il en soit, on sait que cette donne confirme le fait que Toyota souhaite développer des véhicules de manière conjointe, et non indépendante.
Cette décision va également relancer Uber dans son implication dans les véhicules autonomes, suite au coup d’arrêt qu’elle a eu de par son accident qui a couté la vie à une piétonne percutée par un véhicule du groupe. Uber n’effectue plus d’essais sur les routes depuis cet accident et il a suspendu ses activités dans l’Arizona, son principal centre d’essai de véhicules autonomes.
Le système combiné de conduite autonome, baptisé Guardian, propose des solutions de sécurité telles que le maintien dans des voies de circulation, sans pour autant permettre au véhicule d’évoluer de manière complètement autonome.
Un accord en place avec Volvo
Uber ne souhaitant pas assumer seul le développement de cette technologie, la société a souhaité multiplié les partenariats. C’est à ce titre qu’elle s’est aussi allié à Volvo, pour lui acheter des véhicules et les équiper de sa technologie.
Dara Khosrowshahi prouve que sa démarche est contraire à celle de Travis Kalanick, qui misait sur un développement en autonomie du système.
Yvan Dupuy