Chères lectrices, chers lecteurs,
L’eurodistrict a lancé un challenge de taille. Entre la France et l’Allemagne, les frontaliers vont pouvoir élir leur véhicule autonome préféré et leur attribuer un trophée.
Trois jours de tests en grandeur nature
Il s’agit en réalité d’une coopération entre la France et l’Allemagne pour ce test en plein air. Les constructeurs de véhicules autonomes sont conviés à faire circuler leur navette sur un itinéraire reliant Strasbourg à Kehl.
A terme des essais, les utilisateurs pourront décerner un trophée au véhicule qui, à leurs yeux, se sera montre le plus convaincant. Le but est également de pouvoir lever certaines interdictions administratices dans les deux pays et de pouvoir faciliter à terme la mise en place concrète d’un tel service entre les deux pays.
Prochainement d’ailleurs, une zone d’expérimentation plus importante sera ouverte (sur une distance d’environ 70km). Les essais se feront sur un parcours reliant Metz à Merzig, (dans l’ouest de l’Allemagne).
Un enjeu administratif commun
Ce challenge lancé par l’eurodistrict soulève dans le fond un défi majeur: celui de pouvoir mettre en place une législation commune entre les deux pays traversés par les véhicules autonomes.
Lioba Markl-Hummel, en charge du projet à L’Eurodistrict déclare: « Nous allons travailler sur une procédure d’autorisation commune et qui implique les citoyens »
Fait tout aussi exceptionnel, cet évènement est ouvert à tout constructeur de tout pays. Ces derniers ont jusqu’au 28 février pour déposer leur dossier.
Du 19 au 21 juin prochain, chaque navette circulera sur un même itinéraire d’environ 2 km reliant Strasbourg et Kehl, mais sur des créneaux horaires séparés. Le seul bémol est que les véhicules doivent être électriques et pouvoir transporter de 7 à 20 personnes. Pour des raisons législatives, un opérateur de trouvera à bord de tous les véhicules, pouvant prendre le contrôle en cas de besoin.
Yvan Dupuy