taxis volant sur eau

Alain Thébault, fondateur de la célèbre start-up Française Seabubbles, annonce avec optimisme que ses taxis volant sur l’eau seraient prêt à être lancés d’ici 2021. Leur production commencera d’ailleurs en janvier prochain. le but de l’entreprise est de décongestionner les villes des bouchons, et de la pollution en proposant en développant un nouveau moyen de micro-mobilité via le transport aquatique.

Les taxis volant sur l’eau plébiscités par les grandes villes ?

Le fondateur a récemment déclaré dans la presse (AFP): « On finalise la version définitive du SeaBubble jusqu’en décembre, puis elle rentre en production début 2021 pour des livraisons six mois plus tard«. il souligne en outre le caractère écologique de son moyen de locomotion innovant: « une absence de bruit, de vagues, de pollution et un véhicule qui recrache juste de la vapeur d’eau grâce à (sa propulsion à) l’hydrogène«

Pour parvenir à une telle technologie, le fondateur a repris les principes de l”hydroptère, avec lequel il a battu un record de vitesse à la voile en 2009. Aisni, e bateau est maintenu au dessus de l’eau grâce à des “foils” (sorte d’ailerons immergés), qui lui permettent de naviguer à environ 50 cm au dessus des vagues. Il déclare à ce sujet:  “Cela fait 30% à 40% de frein en moins« .

La production de lancement serait d’environ 50 véhicules pour commencer. Neuf d’entre eux feront l’objet d’une livraison, étant donné qu’ils ont fait l’objet d’une commande. Mr Thébault vise avant tout les grandes villes comme Dubaï, Venise, Paris, ou bien encore Zurich. il ajoute: « J’ai adopté le modèle de Tesla (le constructeur américain de voitures électriques haut de gamme, NDLR). Il faut verser un acompte symbolique et vous la payez à la livraison«

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Reste le barrage des pouvoirs pour la France auquel se heurte l’entreprise. Si cette dernière soutient notamment Anne Hidalgo, elle a pourtant rencontré des difficultés administratives en 2017, entrainant la fin de ses essais sur la seine en 2017.En effet, La réglementation impose une vitesse maximum de 12 km/h sur les rivières, alors que les SeaBubbles sont conçus pour circuler à 40 km/h.

Une famille Franco-Suisse pour soutenir ses projets ?

Pour concrétiser ses projets, l’entreprise va avoir besoin d’effectuer une ou des levées de fonds. Et, sur le point de vue des finances, la responsable de la société a affirmé: « Quand on a été reçu par les ministres à Dubaï, on nous a dit: + ici, tout est possible. Il n’y a pas de limite de vitesse« , relève le PDG.   « Il y a un besoin de financement de cinq millions pour le premier objectif des 50 bulles, et de sept millions pour la partie HiBus“.

La start-up serait en discussion avec une richissime famille Franco-Suisse , qui pourrait répondre en partie à son besoin de financement. Une étape qui viendrait compléter son parcours d’une première levée de fonds de 13 millions d’euros qu’elle a levé principalement auprès de la MAIF, mais aussi de la part de Partech et de BPI France.

A terme, l’entreprise veut aller plus loin dans sa démarche écologique, en fabriquant des véhicules à base de matériaux biodégradables. La jeune pousse est, à l’heure actuelle, basée à Saint-Jorioz, sur les rives du lac d’Annecy. Le HiBus pourrait être pour sa part être assemblé à Lyon.

Yvan Dupuy