Chères lectrices, chers lecteurs,
Décidément, les véhicules autonomes semblent être un projet commun à de nombreux constructeurs automobiles, mais également des intégrateurs comme Waymo ou Nvidia. C’est maintenant autour de Renault-Nissan d’annoncer son attention plus que marquée de se postionner sur ce segment à l’horizon de 2020.
Un partenariat avec la société japonaise Dena
Carlos Ghosn a notamment dévoile un partenariat entre Renault-Nissan, et la société japonsie DeNa. DeNA est une société spécialisée dans les mobiles, elle a donc la charge de “mettre au point des systèmes d’information permettant de fournir les plateformes de services de mobilité”.
Choix dangereux ou pertinent pour Nissan ? On sait que des firmes comme Waymo sont déjà plus avancées sur les phases de tests, et disposent déjà de plusieurs évolutions, comme d’ailleurs la dernière mouture de Tesla, qui a fait le buzz, en évitant récemment un accident, en mode autonome.
Mais Nissan et l’autonomie ne sont pas complètement inconnus, puisque le système Prologic permet déjà au véhicule Serena, qui se maintient dans sa file en lisant les marquages au sol, en mesurant la distance avec le véhicule qui précède, et en contrôlant la direction.
Différentes stratégies des concurrents
De son coté, Volvo s’allie avec Autoliv en créant une coentreprise spécialisée, baptisée Zenuity. Et puis, il y a les cavaliers seuls, comme par exemple Farday Future qui souhaite concurrencer Tesla.
Quoi qu’il en soit, Nissan compte continuer à développer sa première version, plutot que de faire appel à des intégrateurs. La prochaine étape est que, pour 2018, ces véhicules seront capables seuls de changer de voie. La totale autonomie est quant à elle prévue pour 2020.
Nissan s’est récemment rapproché de la NASA pour mettre en place un programme baptisé SAM (Seamless autonomous mobility). Grâce à ce programme, si le véhicule autonome rencontre une situation qu’il ne peut pas gérer, un opérateur humain à distance reprend le contrôle du véhicule.
Yvan Dupuy