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Chères lectrices, chers lecteurs,

La start-up Toulousaine Easymile a fait son apparition lors du salon de Paris 2014, avec le dévoilement de sa navette autonome EZ10. Avec plus d’une centaine de tests à son actif dans différents pays, l’entreprise souhaite renforcer ses équipes de conception.

Appuis, recrutements et kilométrage

La firme vient de signer un nouvel accord avec Continental, qui est d’ailleurs rentré à son capital, avec une prise de participation minoritaire. Une opération qui devrait permettre à la société d’accélérer le développement de ses technologies embarquées.

Concernant les essais, et pour rappel, la navette est capable d’embarquer 12 personnes à une vitesse maximale de 15 à 20km/h. Benoit Perrin, le directeur des opérations chez Eaymile déclare:

La vitesse maximale est de 40 km/h, mais la présence de piétons, ou d’autres véhicules, ainsi que les configurations de service, nous amènent à limiter la vitesse de circulation

Testé dans différentes configurations et dans différents lieux, la navette EZ10 totalise avec succès plus de 120 000km de tests:

Nous totalisons pas moins de 120 000 km en déplacements cumulés, sur des sites privés ou publics et dans des situations de circulation très diverses, qui ont tendance à se complexifier

De premières exploitations commerciales sont déjà en place, notamment à Singapour, sur le site de Garden, mais aussi à Arlington et au Texas pour assurer une liaison entre les stades et les parkings les jours de match.

De quoi rassurer la société sur ses futurs développements, qui emploie déjà 80 salariés sur son site toulousain. 50 ingénieurs supplémentaires seront donc recrutés.

“Nous recherchons principalement des profils d’ingénieurs avec des expertises en robotique, vision par ordinateur et intelligence artificielle“, insiste Benoit Perrin.

Avis donc aux candidats…

Yvan Dupuy