Chères lectrices, chers lecteurs,
A partir de septembre 2018, la ville de Rouen va lancer un service expérimental de véhicules autonomes électriques. Il sera assuré par des véhicules de type Renault Zoé et une navette lohr.
Une expérimentation jusqu’en septembre 2019
Les partenaires ont annoncé, le 26 juin dernier, que l’expérimentation commencerait dès la rentrée 2018, jusqu’à l’année d’après. Présenté en octobre 2017, ce service véhicules à la demande comprend 4 Renault Zoé électriques, ainsi qu’un véhicule Lohr. Il sera proposé sur la zone du technopôle du Madrillet à Saint-Etienne-du-Rouvray au sud de l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime).
Baptisée “Rouen Normandy Autonomous Lab”, cette expérimentation représente un investissement de l’ordre de 11 millions d’euros pour les partenaires privés et publics, à savoir: la Métropole Rouen Normandie, la Région Normandie, l’Etat, le groupe Caisse des Dépôts et sa filiale Transdev (dont la filiale TCAR exploite le réseau de transport en commun de l’agglomération rouennaise), le groupe Renault (qui va fournir quatre ZOE électriques équipées des technologies Renault et Transdev) et le groupe Matmut qui a son siège social à Rouen.
3 parcours à la demande
Ce service transport à la demande sera disponible sur trois parcours différents, avec 17 points d’arrêt, avec une distance moyenne de 10 kilomètres, desservant des services publics, des résidences universitaires, ou bien encore des entreprises. Les utilisateurs pourront commander un véhicule simplement depuis leur application mobile.
Fréderic Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie a déclaré concernant ce projet: C’est une première européenne”. IL met en avant de plus: “la fierté des Rouennais d’avoir été choisis par Renault et Transdev pour cette expérimentation sur le sol français”.
Afin d’assurer sa fonction de véhicule autonome, la renault Zoé est équipée de nombreux lidars et radars. Cependant, Renault n’a pas voulu communiqué plus de détails quant à la technologie mise en place. Un co-pilote sera présent à bord, la règlementation actuelle ne permettant pas une absence totale de conducteur.
Une bonne nouvelle donc pour cette région, qui pourra peut-être à d’autres sur le territoire national.
Yvan Dupuy