Chères lectrices, chers lecteurs,
La croissance de Facebook semble inépuisable, exponentielle. En janvier, le célèbre réseau social était valorisé à hauteur de 50 milliards de dollars. Suite à une réévaluation, il est désormais évalué à près de 65 milliards de dollars. Une sacré solidité financière, qui incite certains investisseurs à vouloir prendre une part dans son capital. Le dernier en date se nomme Général Atlantic.
Les raisons d’une spéculation financière
Comme évoqué ci-dessus, la valorisation du réseau social crée par Mark Zuckerberg à flambé de 15 milliards de dollars, en a peine trois mois. Une progression incroyable, mais qui n’est pas sans fondements.
Avec près de 550 millions de membres à travers le monde, le potentiel financier du groupe est énorme: jeux en ligne, applications payantes, et dernièrement le lancement de sa plateforme publicitaire Facebook Ads semble gonfler la rentabilité et donc la valorisation du réseau social.
Afin d’appuyer sa croissance, Facebook avait levé tout récemment près de 1,5 milliards de dollars auprès de deux autres fonds; j’ai nommé Digital Sky Technologies et le célèbre Goldman Sachs.
Malgré tous ces arguments, certains ne croient pas à cette valorisation. En effet, il y a actuellement une bulle spéculative sur les réseaux sociaux, et, bien que les entreprises ne soient pas cotées en bourse, certains spéculent sur le “marché gris”.
Rendez-vous compte qu’avec une telle valorisation, Facebook serait devant Yahoo,Ebay ou Time Warner…
La transaction avec Time Warner
General Atlantic est un fond d’investissement,au même titre Goldman ou Digital. Le groupe opérerait en rachetant des actions détenues par les employés de chez Facebook. On imagine que pour acquérir les actions, Général propose des montants intéressants.
Seulement, même en rachetant ces actions, Général Atlantic ne détiendrait que 0,1% du capital, autant dire une goutte d’eau dans la mer.
Ce rachat aurait été fait en accord avec les dirigeants du groupe, mais aucune information sur les modalités n’ont été communiquées.
Parmi les autres réseaux convoités, on peut citer également le célèbre Twitter, qui aurait été approché par Facebook lui même, et même Google.
Le fond JP Morgan & Chase aurait également approché le réseau de microblogging de Biz Stone, mais ce dernier a démenti toute rumeur à cet égard, affirmant qu’il avait d’autres priorités pour le développement du réseau.
En conclusion, il convient d’être prudent sur la valorisation réelle des réseaux sociaux, compte tenu de l’aspect “bulle spéculative” qui se crée autour d’eux. Au final, je pense que beaucoup de réseaux sociaux “secondaires” finiront par être absorbés par les plus grands, et leur faire profiter de leur connaissances.
Une histoire sans fin…
Bien à vous,
Yvan Dupuy