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Le nouveau plan d’investissement annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron se nomme France 2030. Ce dernier prévoit une enveloppe de l’ordre de 800 millions d’euros, destiné au domaine de la robotique industrielle.

La robotique industrielle au cœur des enjeux

En terme de répartition, 400 millions d’euros seront destinés aux entreprises innovantes et faisant dans la recherche dans ce domaine.L’autre moitié sera quant à elle destinée à la transformation des sites industriels , vers une industrie 4.0.

Ce lundi 25 octobre 2021, Emmanuel Macron s’est d’ailleurs rendu dans une entreprise stéphanoise innovante en la matière: Siléane. Il a d’ailleurs effectué une déclaration au sein des locaux de l’entreprise:

“Robotiser, numériser notre industrie est clé surtout dans une logique où l’on veut pouvoir la relancer, réindustrialiser notre territoire”

Les premiers 400 millions d’euros seront donc destinés aux entreprises spécialisées dans la production de machines intelligentes, robots, ou avec de l’intelligence artificielle embarquée. E Macron a ajouté: “Dans les prochains jours, le premier appel sera lancé […] qui permettra d’accompagner les entreprises comme les vôtres pour aller vers des projets encore plus complexes”. Seront donc concernées aussi bien les start-ups que les PME. Parmi celles-ci, on peut également citer la PME Liloise Exotec Équipements, dont les robots remportent de plus en plus de succès.

Accompagner la transformation des sites industriels

La seconde partie de l’enveloppe, soit 400 millions d’euros également, servira à accompagner à “accompagner la transformation des sites industriels de manière massive vers de la machine intelligente”.

IL s’agit en fait d’une prolongation du plan relance entamé par le gouvernement , destiné à relancer l’économie Française suite à la crise sanitaire du Covid-19. Le président a mentionné “plusieurs dizaines de sites où on veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort. On va investir pour aider au déploiement d’une vraie transformation numérique”.

Un tel plan devrait permettre à la France de continuer la transformation de l’industrie Française, et donc de gagner en compétitivité pour éviter notamment les délocalisations. L’autre enjeu, enfin, est de réduire les risques d’accidents au travail, lié aux troubles musculo-squelettiques (TMC).

Yvan Dupuy