train photoChères lectrices, chers lecteurs,

La start-up française Capitain Train vient de se faire racheter par sa principale concurrente anglaise Trainline. La start-up est aujourd’hui valorisée à près de 200 millions d’euros.

Une entreprise née en 2009

La start-up est née après que la SNCF ait ouvert à la concurrence la vente de tickets de trains. Ce système, mis en place par la start-up, permet aux usagers de réserver leurs billets en ligne, ou s’ils le souhaitent (et pour plus de praticité), via une application mobile. La stratégie de la start-up française étant avant tout basé sur la simplicité, réserver un billet en ligne est une opération sensée s’effectuer en seulement quelques clics.

Au fur et à mesure des années, l’entreprise a développé son offre, pour offrir aujourd’hui la possibilité de réserver des billets dans près de 22 pays, en collaboration aussi avec des partenaires comme Deutsche Bahn ou Trenitalia.

La société revendique aujourd’hui près de 1,5 million d’utilisateurs, et 5000 billets de trains ou de bus, vendus chaque jour, un beau succès.

Au fil des années, l’entreprise s’est développée grâce à des levées de fonds, avec des partenaires comme notamment Alven Capital ou Index Ventures, des fonds soutenant déjà de nombreuses entreprises qui veulent se lancer.

Jean-Daniel Guyot, le président de Capitain Train donne son point de vue concernant cette acquisition: «C’est le bon moment pour une acquisition.Nous sommes une entreprise mature et nous commencions à avoir du mal à répondre à la demande. Cette offre va nous aider à grossir.»

Trainline une société plus ancienne

Si 2009 est la date de référence pour Capitain, Trainline a plus de bouteille…En effet, cette dernière a été crée en 1997. Elle se spécialise à l’époque dans la vente de voyages proposés par les entreprises britanniques. Elle capitalise annuellement 2,1 milliards d’euros de transactions, et 28,8 millions de visiteurs sur son site internet.

Malgré le rachat, Capitain Train, qui compte 50 salariés à Paris, ne déménagera pas ses bureaux de la capitale. Les deux fondateurs rejoindront simplement la direction de Trainline. Elle conservera également son nom et son identité visuelle. A terme, les utilisateurs de Trainline ou Capitain utiliseront une seule et même plateforme pour effectuer leur réservation en ligne.

 «Il s’agit de nous faire accélérer, pas de se faire happer», résume Jean-Daniel Guyot. «Nous voulons créer ensemble le premier acteur indépendant d’Europe dans la vente de billets de train.»

Souhaitons donc un beau succès à cette union franco-britannique.

Yvan Dupuy