cyberattaque sopra steria
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On apprenait la semaine dernière la mésaventure de Software Ag, victime du ransomware Clop. C’est aujourd’hui au tour de Sopra Steria, société spécialisée dans la transformation digitale, qui est elle aussi victime d’une cyberattaque. IL s’agit ici aussi d’un ransomware du nom de Ryuk qui la frapperait de plein fouet.

Des mesures de cybersécurité immédiates pour enrayer la cyberattaque

Afin d’éviter la propagation du ransomware, Sopra Steria a mis en place rapidement des mesures de sécurité. Toutes les équipes de l’entreprise travaillent sur un retour à la normale des services. les autorités compétentes ont été averties, et l’entreprise affirme travailler avec plusieurs autres entreprises partenaires pour résoudre cette cyberattaque.

Sopra Storia reste toutefois discrète quant à cet incident, sur lequel elle donne le moins de détails possibles. On sait juste qu’il s’agit du malware Ryuk, qui est, selon le FBI, l’un des plus rentables. En effet, ce dernier impacte l’infrastructure Archive Directory, mais aussi une partie du système d’informations qui serait chiffré. Aucune donnée sur le montant réclamé par les hackers n’a été communiqué.

Un comble: Sopra Steria est membre du campus cyber

Un comble pour la société, Sopra Steria est membre du campus cyber, qui a pour objectif de rassembler les experts en sécurité informatique, afin de structure une filière.

Parmi les dernières victimes de ransomware, nous avons cité Sofware Ag, mais aussi M Bricolage , ou bien encore le groupe hospitaliser Américain UHS. l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a d’ailleurs récemment averti sur le sujet, affirmant que ces malwares sont très sophistiqués et dangereux.

Si vous vous sentez concernés par une telle situation, n’hésitez pas à télécharger son guide pratique mis à disposition. Il comporte une vingtaine de pages destinées aux dirigeants, responsables informatiques, entreprises et collectivités. Il a été réalisé en collaboration avec la Direction des Affaires criminelles et des grâces (DACG) du ministère de la Justice.

François Deruty, sous-directeur opérations de l’autorité a déclaré sur ce sujet: “Les acteurs privés comme publics sont encore trop peu conscients du risque et de leur propre vulnérabilité“, constate Guillaume Poupard, directeur général de l’Anssi. “Il est urgent pour les entreprises et les collectivités de mettre en œuvre des mesures pour prévenir les attaques par rançongiciels et d’apprendre à bien réagir lorsqu’il est trop tard

Yvan Dupuy