Chères lectrices, chers lecteurs,
Le célèbre réseau social crée par Marc Zuckerberg vient d’annoncer son attention de rentrer en bourse pour ce printemps 2012. Même si le groupe n’a pas donné de confirmation officielle, la nouvelle a été relatée par le Wall Street Journal, selon des sources sûres.
Des modalités encore en discussion
Même si Zuckerberg réfléchit encore sur les modalités d’introduction, le dossier pourrait être déposé auprès de la commission des opérations de bourse américaine avant le fin de l’année. Parmi les sujets les plus important, il y a bien sûr la valorisation du groupe. On évoque d’ores et déjà le chiffre pharaonique de 100 milliards de dollars. Rappelons à titre indicatif que Facebook revendique aujourd’hui plus de 800 millions d’utilisateurs.
De son coté, David Ebersman, le directeur financier du groupe, se serait rapproché des banquiers de la Silicon Valley, mais les heureux élus en charge de l’opération n’auraient pas encore été choisis.
Les raisons réelles de l’introduction en bourse
Ceci est pour moi la question réellement centrale du sujet, à savoir pourquoi, et dans quel but Facebook souhaite-t-il trouver des sources de financement externes ? pour quel projets ?
Zuckerberg n’a rien dévoilé sur sa stratégie de long terme, et s’est contenté de livrer aux journalistes l’interrogeant sur le sujet une réponse très évasive: Nous avons fait cette promesse implicite à nos investisseurs et à nos employés qu’en les rémunérant en titres et en leur donnant des titres, viendrait le temps où nous ferions en sorte que leurs parts aient une valeur publique et liquide”
Bien que je ne doute pas que Zuckerberg soit un bon patron pour ses employés, je persiste bien sûr à croire que la reconnaissance envers ses salariés sous formes d’actions n’est bien sûr pas la seule motivation pour son groupe.
Le Wall Street Journal évoque quant à lui un aspect juridique américain, qui impose à toute entreprise de plus de 500 actionnaires de devoir rentrer en bourse. Hors, avec des précédentes levées de fonds, et avec des stock-options que possédaient certains anciens employés, ce seuil serait désormais approché. Un argument selon moi tout aussi léger que le premier, même si bien sûr, Facebook se doit de respecter la législation en vigueur.
Parmi les projets nécessitant de gros besoins de financement, on se souvient que Facebook avait parlé à l’été dernier de Sparatan. Sparatan est une boutique en ligne d’applications Facebook pour mobiles.
Mais, seul Zuckerberg sait réellement les projets auxquels seront destinés cette introduction boursière.
Reste à attendre les nouvelles rumeurs sur le sujet…
Amicalement,
Yvan Dupuy