Chères lectrices, chers lecteurs,
Si venir concurrencer le réseau social mondial Facebook peut sembler un rêve inaccessible, cela ne démonte pas les asiatiques. Lancé au japon en 2011, Line est une application mobile permettant de téléphoner et d’envoyer des messages gratuitement. Elle a déjà séduit plus de 100 millions d’utilisateurs.
Un produit issu de Naver
Cette nouvelle star asiatique a été créée par NHN Japon, une filiale de Naver, le cinquième moteur de recherche mondial. Son président à déclaré au sujet de line: «Nous avons réalisé un taux de croissance qui fait désormais partie de l’histoire de l’Internet». Alors bien sûr, on sait que Facebook c’est près de 835 millions d’utilisateurs, une barre qui est placée très haut. Mais, tout juste dix neuf mois après son lancement, plus de 100 millions d’utilisateurs laissé présager un réel potentiel de croissance.
Lee Won-mi (Responsable Marketing)ne semble pas réellement impressionné par Facebook, et affiche clairement son ambition: «Notre ambition est d’atteindre un niveau équivalant aux grands services globaux comme Twitter ou Facebook. Nous ciblons particulièrement l’Europe, les États-Unis et la Chine».
L’Europe en première cible
Selon les dires de la direction, l’application se situe à mi-chemin entre Facebook et Skype. Un produit hybride donc, qui a pour ambition de percer en Europe. Clairement, le but est de destabiliser Facebook, en profitant de l’essor de la vague smartphones. Lee Won affirme: «Contrairement à Skype, Line a été conçu spécifiquement pour les smartphones».
Mais sur la question de la rentabilité que se pose la vraie question. SI cette application connait un vrai succès, comment va-t-elle trouver une rentabilité financière pour assurer son développement et sa croissance ? percer de nouveaux marchés coutent cher, et ne pourra être fait sans investissements conséquents. On sait que Naver assure les derrières au niveau financier, mais l’application devra trouver son modèle de rentabilité. Le display, les liens sponsorisés pourraient constituer une première opportunité, mais seuls les dirigeants savent quelles voies seront empruntées.
Attendons de voir comment le modèle sera accueilli en Europe.
Amicalement,
Yvan Dupuy