reporters sans frontieresChère lectrice, cher lecteur,

Dans une époque où l’anonymat sur internet est devenu un véritable défi, L’agence Reporter Sans Frontière semble donner un nouveau souffle à cette quête, qu’elle revendique comme un droit.

En effet, de puis plusieurs années, Internet est très surveillée par différentes autorités en ce qui concerne les propos évoqués. C’est en ce sens, que RSF a décidé de mener son combat, afin que la liberté d’expression qu’elle considère comme un droit, prenne plus de place.

Baptisé “système anti-censure”, Reporter Sans Frontières permet à de nombreux pays où la censure est quotidienne, de surfer anonymement et de manière sécurisée.

Une prestation confiée à la société Xerobank, située à Panama, qui fournit déjà des connexions aux ONG, missions diplomatiques, et aux banques.

Bruno Delpeuc’h, responsable de Xerobank pour l’Europe, est fier de travailler pour une société aussi atypique : “Nous avons une branche commerciale et une branche philanthropique. Beaucoup d’entre nous ont un passé militant et nous avons conservé un esprit libertaire.”

La sécurisation des données est réalisée grâce à un cryptage et un mappage des données, qui transitent via différentes routeurs à travers l’Europe.

Pour les journalistes, Xerobank envisage même de leur mettre à disposition, pour les pays à risque, un kit de connexion avec clé sécurisée, afin qu’ils puissent transmettre de l’information en total anonymat.

Une véritable opportunité pour les dissidents, qui, lorsqu’ils ouvrent un blog ans leur pays, sont rapidement repérés et censurés…

Amicalement,

Yvan Dupuy (Source Le Monde)