Chères lectrices, chers lecteurs,
Si vous êtes férus d’informatiques, et plus particulièrement d’actualité web, vous n’êtes pas sans savoir que plusieurs ont récemment subi des attaques de type “déni de service” (DDos). Afin de lutter contre ce phénomène, Google lance son nouveau projet baptisé “Project Shield”.
Un service basé sur Page Speed
Étonnamment, Project Shield s’appuiera sur la technologie basé sur Page Speed (un service à la base destiné aux webmasters souhaitant améliorer la vitesse de leur site). Sous project shield, le trafic des sites passera par l’infrastructure développée et proposée par Google. D’ores et déjà, ce service est proposé aux entreprises souhaitant le tester par l’envoi d’un formulaire à retourner directement à Google.
Les participants seront ensuite inviter à configurer leur page speed suivant les recommandations fournies par Google (réglages et paramétrages spécifiques du site). Google précise cependant que les premiers testeurs devront montrer “patte blanche”. Dans cette logique, la firme de Moutain View recherche en priorité des agences de presse ou des organisations politiques ou impliquées dans le droit des hommes.
Une base de données en appui
Pour appuyer le développement de son projet, Google s’appuie sur la base de donnée Atlas, qui a placé 500 sondes chez différents opérateurs, afin de voir d’où proviennent les attaques DDos. Arbor Networks, le créateur de la base avoue que, malgré le fait de pouvoir obtenir les IP, les techniques de “spoofing” sont largement utilisées, les personnes à l’origine de l’attaque étant cachés derrière plusieurs couches d’autres IP (proxies principalement). Une digital map permet cependant de savoir de quels principaux pays proviennent ces attaques.
Certains critiquent cependant le fait que Google veuille détourner le trafic à son propre compte, craignant une forme de récupération des données.
Yvan Dupuy