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Conçu pour traiter un TOC, il a fallu moins d’un an pour développer ce médicament. Il a été mis au point intégralement par intelligence artificielle, il est sur le point d’entrer pour la première fois dans le cadre d’essais cliniques humains. Il a été découvert à l’aide de systèmes d’IA de la société de biotechnologie d’Oxford basée à Exscientia.

Quatre ans et demi de développement en temps normal

Au stade test où en est le médicament, il aurait fallu quatre ans et demi de développement via la méthode en laboratoire classique. Exscientia affirme qu’en utilisant l’intelligence artificielle, il faut un peu moins de douze mois pour y parvenir.

Connu sous le nom de DSP-1181, le médicament a été crée en utilisant des algorithmes pouvant passer au crible les composés potentiels, en les comparant à une énorme base de données de paramètres, y compris les facteurs génétiques d’un patient. Le chef de la direction d’Exscientia, le professeur Andrew Hopkins, a décrit les essais comme une “étape clé dans la découverte de médicaments” . Avec l’intelligence artificielle , l’algorithme est agnostique, et peut être utilisée à n’importe quelle maladie.

L’ia utilisée aussi pour diagnostiquer les maladies

L’intelligence artificielle a déjà été utilisée maintes fois pour diagnostiquer des maladies chez des patients. Cette progression vers la conception d’un médicament est donc naturelle. Toutefois, les médicaments conçus par IA posent des questions éthiques: comme ils sont développés par IA, les patients seront-ils à l’aise pour les prendre ? Seront-t-ils différents de ceux développés par des humains seuls ?

Les règles sur la recherche de médicaments via l’IA est également abordé, avec ses limites et son cadre légal. Hopkins et son équipe espèrent que ces questions et une myriade d’autres seront explorées lors de débats, qui débuteront en mars.

Yvan Dupuy

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