Pellenc prend participation dans Agreenculture et ses robots agricoles autonomes

Le domaine agricole fait beaucoup parler de lui cette semaine. Après l’annonce de la levée de fonds effectuée par la jeune pousse Coréenne N.Thing, c’est aujourd’hui l’entreprise Française spécialisée dans les machines agricoles qui annonce sa prise de participation dans la jeune pousse Agreenculture. Cette dernière développe en effet des robots agricoles autonomes, destinés à la viticulture et l’arboriculture.

Une prise de participation dans Agreenculture

En réalité, cette prise de participation n’est qu’une étape supplémentaire dans le partenariat qui existait déjà entre les deux sociétés. Si aucun détail financier n’a été communiqué sur la transaction financière, Agreenculture restera majoritaire dans les parts détenues, ainsi qu’au niveau de la direction de l’entreprise.

Grâce à cette nouvelle répartition des parts, une accélération de l’industrialisation devrait être possible. Les robots autonomes agricoles d’Agreenculture, d’une autonomie de 24H, ont la particularité d’être dotés d’une motorisation hybride électrique-diesel.

Agreenculture, de son coté, confirme son souhait de continuer ses travaux de recherche concernant “les différentes applications robotiques et solutions associées, le positionnement et le guidage intègre des robots (qui ne nécessite pas de surveillance humaine locale) ou encore l’intelligence artificielle associée à la visionique”.

Une opération stratégique pour Pellenc

Pour Pellenc, cette prise de participation fait partie intégrante de sa “stratégie de développement”. Les deux partenaires ont également évoquer le projet de mettre au point communément une plateforme de services, ainsi qu’un suite logicielle.

Cette dernière permettrait aux clients de pouvoir superviser les opérations réalisées par les robots, afin d’offrir aux clients une solution complète, lors d’une utilisation intensive des robots. Sur le plus long terme, l’ensemble des informations seront regroupées sur la plateforme “Pellenc Connect”.

En terme de concurrence proche ou directe, on peut citer la start-up Toulousaine Naio Technologies, spécialisée elle aussi dans la robotique agricole. John Deer travaille de son coté sur le développement de tracteurs agricoles autonomes.

Yvan Dupuy