zuckerberg techcrunch

Mark Zuckerberg au Techcrunch Disrupt

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’introduction en bourse du plus grand réseau social au monde devait être l’un des plus gros succès boursiers de tous les temps. S’étant longuement fait attendre, elle s’est finalement déroulée dans un contexte de crise économique mondiale, dans une période où Facebook a fait le plein d’acquisitions. Lors de sa conférence (Techcrunch Disrupt) à San Fransisco,  Mark Zuckerberg a affirmé “les performances de l’action Facebook restent décevantes”

Rassurer les investisseurs

Alors même que la valeur de l’action à déjà perdu près de la moitié de sa valeur depuis son introduction, l’objectif principal du patron était de rassurer les investisseurs présent et à venir.

Pour ce faire, Zuckerberg a dévoilé sa stratégie à venir concernant le réseau social et sa rentabilité. C’est notamment sur le front du mobile que Facebook compte se redresser, un manque de présence qui avait notamment été reproché par les investisseurs. Sur ce point Zuckerberg à déclaré:

Maintenant, nous sommes une entreprise mobile“, a-t-il affirmé: “C’est ça l’avenir“.  “Nous allons gagner plus d’argent sur les mobiles que nous ne le faisons sur les ordinateurs“.

Pas de téléphone Facebook

Suite à de nombreuses rumeurs dans le monde des geeks sur le lancement d’un téléphone Facebook, Mark Zuckerberg a tenu à démentir, et clarifier la situation: “Le téléphone n’a aucun sens” à-t-il déclaré.

Sur ce plan, Mark situe Facebook comme une plate-forme accessible à tous les mobiles: “Apple, Google, tout le monde fabrique des téléphones; nous allons dans la direction opposée“, a encore dit le PDG. “Nous voulons construire un système aussi intégré que possible à tous les appareils utilisés par les gens, quels qu’ils soient.

Le réseau sera donc utilisé à ce titre comme une source de revenus publicitaires, de la part des annonceurs. Seulement, le modèle de Facebook Ads doit encore faire ces preuves, notamment en terme de conversion, et de retour sur investissement.

Enfin, combien de temps le réseau social mettra-t-il pour amortir toutes les acquisitions qu’il a récemment faites ?

Facebook aura donc encore bien du chemin, afin de vraiment séduire les investisseurs, mais son potentiel fondamental demeure important.

Amicalement,

Yvan Dupuy