black fridayChères lectrices, chers lecteurs,

Phénomène encore très récent en France, les fêtes d’Haloween, et plus particulièrement le “Black Friday” est depuis longtemps dans les us et coutumes aux États-Unis. Fête d’une importance majeure sur le grand continent, nombreux sont les internautes américains qui n’hésitent pas à dépenser pour habiller leurs enfants , ou faire des cadeaux à leurs proches. Malgré la pseudo crise, qu’elle traverse, les ventes en ligne ont battues un record à cette occasion.

+9% par rapport à 2010

9%, c’est le pourcentage de hausse qu’ont connues les ventes en ligne pour la black friday, par rapport à la même période,en 2010. Malgré tous les efforts déployés par l’ensemble des commerçants locaux pour attirer les clients, comscore a compté pas loin de 50 millions de connexions sur des sites en lignes, à l’occasion du black friday, soit une hausse de fréquentation de l’ordre de 35% par rapport à l’année précédente.

Parmi les sites les plus plébiscités, c’est le géant Amazon qui “tire le ponpon”, avec une hausse de fréquentation du site de l’ordre de 10%. Viennent ensuite, d’autres grandes enseignes comme Wall Mart, Best Buy, Apple. L’avance d’Amazon reste toutefois considérable, avec une fréquentation supérieure de 50% à ces dernières enseignes.

Un bon “cyber monday” en vue

Avec cette bonne première cuvée de ventes pour le Black Friday, les sites marchands américains ont préparés de nombreuses promotions on ligne. Un sondage en ligne sur les intentions d’achat des internautes américaines a effectivement fait ressortir que 123 millions de personnes comptaient effectuer des achats pour le cyber monday.

Selon la fédération nationale des détaillants américains (NRF), la panier moyen d’achat s’élève à 398,62 dollars, un montant en hausse de 9% par rapport à l’an passé.

D’un point de vue logique, cette embellie ponctuelle des ventes en ligne surprend la plupart des analystes, qui réitèrent que l’ensemble des indicateurs américains sont dans le rouge, avec un taux de chômage s’élevant à 9%.

Globalement cependant, la hausse des ventes en ligne hors période “exceptionnelle” devrait passer d’un taux de 5,2% l’an passé contre 2,8% l’année à venir.

Reste à savoir si cette reprise des ventes n’est réellement qu’éphémère, où si elle est le signe d’un bon moral de la part des consommateurs américains, sur le plus long terme.

Espérons que la deuxième hypothèse soit la bonne…

Amicalement,

Yvan Dupuy