facebook screenChères lectrices, chers lecteurs,

Malgré un nombre d’utilisateurs ne cessant de croître (955 millions à l’heure actuelle), les résultats financiers du T2 2012 annoncés jeudi par Facebook déçoivent les marchés financiers.

Une vague de ventes sur le titre

Après l’annonce d’une perte nette de 157 millions de dollars, les gros porteurs semblent avoir paniqué, en vendant le titre d’une manière massive. L’action a donc fortement chuté en perdant 11,5% en clôture.

Depuis son introduction, le titre a déjà perdu 37%, et les rumeurs de l’époque quant à la survalorisation du titre s’avéraient donc bel et bien fondées. Malgré tout, on peut être amené à penser que le titre reprendra de la vigueur, ce pour plusieurs raisons.

Les justifications de Mark Zuckerberg

C’est sur le ton de la transparence que Mark Zuckerberg a expliqué ses résultats. Tout d’abord, il y a bien sûr le rythme soutenu des acquisitions qui ont eu lieu ces derniers temps, avec la dernière en date d’Acrylic Software. Zuckerberg affirme à ce titre, que la société s’était, je cite “concentrée sur les investissements dans ses axes prioritaires : l’Internet mobile, la plateforme et les publicités sociales”.

Le rythme effréné des investissements de Facebook n’a cessé d’augmenter, ces derniers temps, pour atteindre la somme colossale de 413 millions de dollars.

Le groupe est actuellement “tenu financièrement” par ses revenus publicitaires avec une progression de 28% sur un an, pour atteindre 992 millions de dollars.

En outre, les investissements seuls n’expliquent pas les résultats, car Zynga (l’éditeur de jeu appartenant à Facebook) plombe les résultats. Cette dernière est confrontée actuellement à une stagnation sur le segment des jeux sociaux.

Personnellement, malgré les résultats actuels peu satisfaisant, je pense que la stratégie de Zuckerberg est bonne dans le sens, où elle place Facebook dans une stratégie de long terme. Les retombées des acquisitions actuelles se feront donc quant les amortissements s’accéléreront, et relanceront donc la rentabilité.

Nous y verrons plus clair sur la situation financière de Facebook, probablement à le fin du T1 2013.

Amicalement,

Yvan Dupuy