Chères lectrices, chers lecteurs,
La Fédération De E-Commerce et de Ventes à Distance (FEVAD), vient de publier le résultat d’une étude sur l’activité de M-Commerce (achat via mobile) en France. Selon, elle, 3 millions de français auraient déjà effectué un achat par ce moyen de communication.
Les principales tendances
Entendons nous bien, ce chiffre de 3,3 millions exclu tout ce qui touche aux téléchargements mobiles (sonneries, applications par exemple). Parmi les principaux achats effectués vie leur mobile, les français privilégient les produits peu onéreux: billets d’avions, cd, dvd, ou bien encore les livres électroniques (ebook).
Viennent ensuite l’habillement, puis tous les biens plus technologiques (matériel hifi, périphériques informatiques), puis les jeux et les jouets pour enfants.
Les motivations d’achat pour le M-Commerce
Les Français semblent donc confirmer leur enclin à commencer à acheter par le biais de leur mobile, ce pour plusieurs raisons. D’une part, parce qu’ils peuvent recevoir des coupons de réduction, et des offres exceptionnelles et les consulter en un temps très court. Ils peuvent très vite saisir les opportunités sur des opérations de ventes privées, ou limitées.
Le second facteur, et non des moindres, est que contrairement au E-Commerce, le M-Commerce permet d’acheter n’importe où, avec en plus l’apparition et le développement de la géolocalisation (commerce de proximité), et de services permettant de trouver ce que l’on cherche vite, où que l’on se trouve. Dans ce dernier cas, si l’achat ne se fait pas directement par le mobile, on peut considérer que cet un achat indirect grâce à lui.
Si ce moyen de vendre semble indéniablement décoller, il n’en demeure pas moins qu’il pose un réel problème de stratégie et de financement pour les structures plus petites. Bien souvent, les grosses structures, comme Groupon, disposent d’équipes de développeurs spécifiques et de spécialistes de la vente sur internet. Ils peuvent donc déployer leur stratégie en fonction des business plan qu’ils ont élaborés.
Mais, si les structures plus modestes veulent survivre, elles n’auront d’autres moyens que de trouver, elles aussi un moyen d’être présent par ce biais là. sachant, que, même si elles disposent déjà d’un site web, elles devront le rendre compatible aux mobiles, ce qui représente un investissement.
IL reste donc encore beaucoup à faire au M-Commerce, qui n’en est à qu’à ses débuts, mais qui laissent tout de même présager des manières d’acheter de plus en plus “nomades” et faciles pour les utilisateurs de mobile.
Bien à vous,
Yvan Dupuy