Chères lectrices, chers lecteurs,
Le programme Living Lab CoSto est déployé pour sa seconde édition. Son objectif est d’aider plus de 800 commerçant à pouvoir se sensibiliser à la digitalisation des magasins. Comme le démontre la dernière étude d’Oney, les française sont de plus en plus à prêt pour cette digitalisation des commerces.Comment donc franchir ce pas quand on est novice ?
Une vague d’expérimentation digitale
C’est donc pour la deuxième année consécutive que le Semaest (*Société d’économie mixte de la Ville de Paris dédiée à l’aide au commerce de proximité) propose cette activité via des entreprises inscrites au réseau Costo. Mais il faut que le programme soit retenu. Seulement quatre entreprises seront retenues pour une quantité maximale de soixante candidatures. Objectif : permettre aux petits commerçants et artisans d’accéder au numérique et de profiter des opportunités offertes par le digital.
Emmanuelle Hoss directrice générale adjointe de la Semaest précise:
“L’idée est née d’un constat simple, Les commerçants ont des journées denses et même si nombreux sont ceux qui s’intéressent aux problématiques du numérique, ils n’ont ni les ressources ni les outils pour développer ce levier“.
Mélanger l’économie de proximité et l’économie digitale est donc la clé de ce concept. Une idée encore impensable il y a quelques années, où les commerçants traditionnels percevaient l’économie numérique et digitale comme une véritable menace pour leur activité. Une tendance à la mixité également au goût de Facebook et Google qui tentent de prouver aux commerçants que le e-commerce favorise les ventes physiques.
“Cette nouvelle expérimentation participe à la naissance d’un véritable living lab de la nouvelle économie de proximité. Elle va permettre de poursuivre les collaborations engagées entre start-ups, commerçants et artisans, et accompagner ainsi la transformation des secteurs traditionnels qui font l’attractivité de Paris“, explique de son côté Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire de Paris, chargé du développement économique et de l’attractivité.
Une deuxième vague d’expérimentation
En 2015 déjà, 40 commerçants avaient pu déjà tester des applications dans leur boutique. Des tests qui se dérouleront jusqu’à l’automne 2016, directement dans leur magasin.
“Tous les secteurs sont concernés, de l’alimentaire au textile en passant par l’univers enfant ou le sport“, poursuit Emmanuelle Hoss.
Un nouveau concept qui semble déjà plaire à de nombreux commerçants qui ont pu tester ces outils, et qui trouvent de nombreux bénéfices pour les clients, avides souvent de nouveautés. Séverine Larrouy, gérante donne d’ailleurs son avis sur cette idée:
“Cette plateforme (petitscommerces.fr) est d’une part très valorisante, et d’autre part on a senti une vraie compréhension de la part des équipes du site de nos problématiques. Quant à Heoh, cela nous permet de financer des projets associatifs de façon simple et très souple, sans que nos clients ne soient soumis à quelque type de pression.“
• Next2U : application mobile basée sur des balises (beacon) installées devant chaque boutique participante qui envoie des actualités et promotions aux détenteurs de l’application situés dans un périmètre de 300 mètres.
• Heoh : L’arrondi à la caisse ! Il s’agit d’une solution qui permet au commerçant de collecter un don de quelques centimes facilement auprès du client lors du règlement de ses achats via le terminal de paiement CB. Très intéressant pour financer le projet d’un collectif de commerçants ou une cause caritative.
• Hopfab : place de marché qui permet au grand public de découvrir et d’acheter simplement du mobilier artisanal et sur-mesure faits par des artisans parisiens. Objectif : fédérer la communauté des artisans et offrir au grand public un point d’accès unique et simplifié à l’offre artisanale la plus complète.
• Petitscommerces.fr : site internet et mobile dédié uniquement aux commerces de proximité indépendants, permettant d’augmenter efficacement son référencement naturel sur les moteurs de recherche.
Yvan Dupuy
Bonjour Yvan,
Une petite précision : en parlant de “plateforme valorisante et de compréhension de ses problématiques de la part des équipes du site”, Séverine Larrouy parle bien de Petitscommerces.fr (solution actuellement testée dans son commerce), ce qui n’est pas forcément très clair à la lecture de votre article 🙂
Bonne journée
Bonjour Maxime,
Merci de cette précision. Effectivement, ce n’était pas formulé de manière très claire, c’est maintenant chose faite…A bientôt.
Avec le s à PetitScommerces.fr serait encore mieux 😉 merci !
Effectivement, c’est fait…