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Crédits: Pixabay

Chères lectrices, chers lecteurs,

A l’heure ou de nombreuses start-up cherchent des financements externes via des levées de fonds, il est des segments où il est bon de se positionner. Ainsi, les start-up spécialisées dans l’édition de logiciels ont le vent en poupe auprès des investisseurs.

340 millions levés selon KPMG

Selon le baromètre trimestriel de KPMG, les éditeurs français ont levé la somme colossale de  340 millions d’euros. l’étude ne porte cependant que les opérations financières supérieures à 500 000 euros.

Le nombre de levée de fonds est aussi en augmentation, étant passé de 4,5 à 6 en 1 an , avec un ticket moyen qui passe de 4 à 4,7 millions d’euros. Cependant, en France, 47% des levées de fonds sont de petites tailles, comprises sur des montants entre 0,5 et 1,8 million d’euros.

Ces petits montants s’expliquent en grande partie par les premiers “tour de table”. Les start-up sont donc plus soutenus dans leur phase de décollage, là ou le risque est grand. Pour Henry Auzay, directeur associé chez KPMG Corporate Finance, « il faut saluer la vigueur du marché des premiers tours qui permettent aux projets entrepreneuriaux de trouver un financement de plus en plus important ».

Le reste du marché concerne de plus grosses entités, comme par exemple Blablacar, qui avait reçu 100 millions de dollars en juillet 2014, et 200 millions de dollars en 2015.

Jamal Labed, président de l’Afdel y voit une « nouvelle reconnaissance de l’excellence du savoir-faire de l’industrie française du logiciel mais pense que des levées de fonds plus importantes devraient être faites, pouvant donner lieu à la naissance d’un Nasdaq Européen.

Yvan Dupuy