Chères lectrices, chers lecteurs,
L’ensemble des start-up de la French Tech se rendront au salon CES de Las Vegas au mois de janvier prochain. Pas moins de 120 sociétés françaises feront le déplacement, dont 66 qui sont labellisées par l’état.
Une démarche soutenue par Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, Ministre de l’économie, ainsi qu’Axelle Lemaire, le secrétaire d’état en charge du numérique ont eux-mêmes donné rendez-vous aux entrepreneurs, afin qu’ils se rencontrent et préparent leur départ. La rencontre est prévue à l’usine “IO”, le lieu d’accompagnement dédié aux entrepreneurs, réunissant déjà plus d’une cinquantaine de sociétés. Parmi les sociétés en lice, nous pouvons citer Parrot, entreprise spécialisée dans les objets connectés. Citons encore, parmi les sociétés high-tech, Busit, plateforme pour l’internet des objets, Devialet (matériel audio haut de gamme), ou bien encore Withings (objets connectés).
Lors de son intervention, Axelle Lemaire a déclaré: « Qui fait la croissance de la France ? Ce sont les start-up ». Elle a souligné l’importance de « l’équipe de France du numérique et de l’innovation » représenté par la French Tech. Mme Lemaire a également mis l’accent sur le financement de ces start-up avec un fond d’investissement spécial, de près de 200 millions d’euros.
Les atouts du CES
Pour les entrepreneurs, le CES présente de nombreux atouts. il leur permet tout d’abord de montrer leurs produits, et de convaincre les utilisateurs de leur potentiel. Les entrepreneurs pourront également développer leur réseau professionnel, et éventuellement nouer des partenariats. Jean-Baptiste Stuchlik, le psychosociologue à l’origine du collier connecté enregistreur de mémos vocaux Innerly déclare à ce sujet: « Nous aimerions entrer en contact avec des acteurs français déjà implantés aux Etats-Unis, afin d’obtenir des conseils. Enfin, nous cherchons aussi des investisseurs potentiels, nous n’imaginions pas que cela serait si compliqué d’en trouver en France, nous espérons que le CES nous aidera », indique le psychosociologue. « A l’époque des pôles de compétitivité, on nous avait clairement dit que nous ne trouverions pas d’investisseurs en France. On nous a conseillé de partir aux Etats-Unis, où se trouvait notre marché selon notre interlocuteur ».
Un rendez-vous donc de mise, pour toutes ces start-up françaises, en quête de nouveaux marchés.
Yvan Dupuy